AIN TEMOUCHENT : L'emploi local et l'expérience espagnole Six mois après la visite d'une délégation espagnole, effectuée dans la wilaya de Aïn Témouchent au courant du mois de décembre de l'année écoulée, dans le cadre d'un partenariat avec l'emploi local, avec AïnTémouchent et Blida comme wilayas pilotes, devant bénéficier de l'expérience espagnole. Les premiers jalons de cet ambitieux projet ont été jetés en début de ce mois. Rappelons que ce projet fait suite à la signature d'une convention entre le ministère du Travail et le Centre d'initiative et de recherches européen et méditerranéen (Cirem) basé à Madrid, la capitale espagnole. Une rencontre avait regroupé, durant deux jours, les représentants de différents secteurs d'activités ainsi que les P/APC des localités de Aïn Témouchent, Béni-Saf, Sidi-Ben-Adda et Sidi-Safi, concernées par ce projet-pilote, alors que les débats ont été animés par des universitaires et autres spécialistes algériens et encadrés par Mme Julia Frias, directrice du projet Cirem. Les séminaristes ont abordé ce sujet relatif à l'emploi local afin d'envisager des solutions ainsi que les possibilités portant sur la création des postes d'emploi, selon les potentialités des collectivités. La concertation sociale a été privilégiée dans le plan de stratégie de l'emploi au niveau local, seule à même de permettre une amélioration sensible des conditions de vie des populations, comme l'avait précisé Mme Frias. “Cependant, pour la réussite d'un tel challenge, et si l'on veut parvenir à redynamiser l'emploi et par ricochet, le développement, il faudra l'implication de toutes les parties concernées, en particulier les représentants du mouvement associatif”, indiquera-t-elle. Les représentants des quatre localités ont poursuivi les travaux en ateliers durant la seconde journée pour élaborer des listes exhaustives des potentialités de leurs municipalités, mais aussi des possibilités de création des postes d'emploi. M. LARADJ Béchar : Plus de 8,5 tonnes de kif saisies Les éléments de l'ANP de la IIIe Région militaire ont fait avorter une opération d'acheminement et de commercialisation de stupéfiants, près de Beni Ounif (110 km au nord de Béchar). En effet, agissant sur informations, des unités de l'Armée nationale populaire commandées par le secteur opérationnel, sous la direction du chef de la IIIe Région militaire, ont participé le 16 de ce mois, aux environs de 7 h, à une opération au lieudit djebel Menata à Hassi Chettah, à proximité de la bande frontalière algéro-marocaine. Cette offensive, appuyée par deux hélicoptères de l'aviation militaire, s'est soldée par la récupération de 8 685 kg de kif traité, cachés dans des sites de stocks espacés et qui étaient prêts à être acheminés vers le nord du pays par les narcotrafiquants. Selon des sources concordantes, la marchandise était empaquetée dans 395 sacs. Les mêmes sources ajoutent que cette opération s'est achevée le 17 juin 2011 à 18h 30, et qu'aucune personne n'a été arrêtée. La drogue saisie a été transférée par la Gendarmerie nationale, au niveau de la base militaire de Béchar et ce, pour procédure judiciaire. Il est à rappeler que les services de sécurité ont saisi plus de 20 tonnes de kif traité au cours du premier semestre 2011, ce qui prouve que l'étau se resserre de plus en plus sur les narcotrafiquants qui activent près de la bande frontalière algéro-marocaine. Ces contrebandiers transportent la drogue du Maroc vers l'Europe via l'Algérie. Rachid R Les Bécharis critiquent les horaires d'été Les horaires d'été, appliqués depuis le début du mois de juin dans la wilaya de Béchar, sont critiqués par la majorité des habitants de cette région du sud du pays. La plupart des Bécharis, que ce soit des travailleurs ou de simples citoyens ont déclaré que ces horaires d'été sont inadaptés et ne tiennent pas compte des conditions climatiques d'été au Sud. Ils ajoutent que le matin, de 7 h à 8h30, les administrations restent vides et ne reçoivent personne, même les fonctionnaires n'ont pas encore rejoint leurs postes de travail. À 9 h, les citoyens de la capitale de la Saoura, se dirigent vers les guichets des différentes administrations publiques, qui sont soit désertés par les fonctionnaires qui se trouvent au marché ou dans un café, soit noyés dans d'interminables chaînes. À partir de 13 h, toutes les administrations sont vides, car personne n'ose s'aventurer dehors à cause de la canicule qui sévit depuis une semaine à Béchar. D'autres citoyens se plaignent des horaires de visite des malades qui sont fixés de 13 h à15h, par le ministère de la Santé, au détriment de la population locale. Ils estiment que ces horaires n'arrangent personne car à cette heure là de la journée, les rues sont désertes et le transport est presque inexistant. R. R.