A quelques jours de l'ouverture officielle de la saison estivale, la commune balnéaire de Marsa Ben M'hidi entame la dernière ligne droite en termes de préparation pour recevoir les 7 millions d'estivants attendus dans les meilleures conditions et dont une bonne partie l'a déjà l'envahie. à la différence des années précédentes, les préparatifs de la saison estivale se sont tenus relativement tôt et une enveloppe consistante a été dégagée pour étoffer les équipements déjà existants et aménager les lieux publics et les équipements techniques tels que l'éclairage public, l'aménagement des routes et l'accès des plages, l'acquisition de douches et des postes de la Protection civile, outre les autres subsides destinés à l'entretien régulier des plages et le ramassage des ordures. Au total, 15 opérations ont été inscrites pour la réussite de cette saison estivale. L'enveloppe financière dégagée prévoit la concrétisation des programmes d'urgence, notamment l'aménagement des plages de Marsa Ben M'hidi, Moskarada 1 et 2 ainsi que celle de Chaïb Rasso. A ce propos, un dispositif directeur fixant de nouveaux critères pour l'exploitation de ces plages, sous forme de concession, a été mis en place cette saison après l'échec de la formule consacrée pour l'année dernière qui a été marquée par plusieurs dépassements des plagistes. Ces nouvelles mesures devront baliser le travail aux différents exploitants de plages retenues. Des contrôles périodiques et inopinés d'inspecteurs de la direction du tourisme seront effectués au niveau des 4 plages citées, autorisées à la baignade. Il y a également lieu de noter que pour cette année, il a été décidé que les surfaces mises en concession soient réduites pour garantir davantage d'espaces libre aux estivants. La protection des estivants est un autre volet qui a été discuté et réfléchi durant les séances de travail lors des préparatifs. Des mécanismes concrets ont été arrêtés pour permettre de faire face aux dangers que présente l'utilisation des jet-skis qui ne sont autorisés à faire des labours en mer qu'au-delà des 200 mètres à partir de la zone de baignade. Seul hic, qui risque à la longue de faire déserter les estivants, réside dans la cherté de la vie dans ce bout de paradis où le loyer, qui se fait d'ailleurs dans l'illégalité, dépasse l'entendement. A titre illustratif, le studio est loué entre 5 000 DA et 8 000 DA la journée, un prix qui est hors de portée des bourses moyennes. Quant aux produits alimentaires, ils sont également en hausse durant la période de pointe au point où la bouteille d'eau est cédée à 60 DA et le pain traditionnel de 250 gr à 70 DA ou encore le journal à 15 DA…