La session ordinaire de l'été de l'APW, qui s'est tenue mardi dernier, a été consacrée à deux importants dossiers, celui du budget supplémentaire pour l'exercice 2011 et celui relatif au volet économique de l'emploi. Avec des recettes et de dépenses équilibrées estimées à 2 973 073 450,77 DA, le BS a été approuvé à l'unanimité. À la lecture du rapport présenté par la commission des finances, on constate une nette réduction des produits fiscaux destinés à la collectivité par rapport au BS de l'exercice précédent à l'exemple de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) avec un montant de 304 614 067 DA, de l'impôt forfaitaire unique (IFU) avec un montant de 4 983 512 DA ou encore les recettes réalisées par la sablière de Terga de l'ordre de 173 millions de DA contre 241 millions de DA recouvrés lors de l'exercice 2010. Dans la section fonctionnement, le BS a porté une importance particulière aux secteurs dits sensibles dans la société comme la jeunesse, le sport, la culture ainsi qu'au profit du volet social avec des augmentations substantielles des crédits et autres subventions. Ce n'est pas le cas pour les cantines scolaires dont les crédits alloués sont nettement inférieurs par rapport à l'exercice précédent. “Je ne peux donner de l'argent là où il est difficile de le contrôler. Idem pour les cours de soutien. Je ne rentre pas dans les détails”, précisera Mme le wali lors du débat. Par ailleurs, dans sa partie équipement et investissement, le BS a consacré un peu plus d'efforts pour la réalisation d'importants projets vitaux comme ceux portant sur l'étude et la réalisation d'un parking à étages et d'un palais d'exposition de grande envergure. Sauf que le budget ne fait aucune allusion à la dotation de la maison de la presse d'une ligne téléphonique ou du réseau Internet. À ce sujet, Mme le wali fut catégorique. La maison de la presse a été réalisée pour permettre à la corporation de se rencontrer. “Je ne suis pas obligée de payer les factures d'une structure qui ne fait pas partie de l'organigramme de la wilaya et donc qui échappe à ma gestion”, fera-t-elle remarquer en réponse à l'intervention d'un élu. Aussi, le chapitre relatif au développement économique a fait apparaître une nette diminution du montant alloué pour la lutte contre le vers blanc qui sera pris en charge par le ministère de l'Agriculture conformément à ses prérogatives. En ce qui concerne la prise en charge du transport au profit des différentes associations, Mme le wali est plus claire : “C'est fini ! Personne n'a obligé ces associations à se constituer. On doit mettre fin à ces mauvaises habitudes comme ce fut le cas à Mostaganem. On est prêt à aider mais il ne faut pas exagérer. Demander un bus pour une randonnée à Illizi. Est-ce normal ? Qui sera responsable en cas d'accident ?” s'interrogea Mme Zerhouni.