“Lors de la commémoration du 63e anniversaire de la Nakba, le 15 mai dernier, l'Etat hébreu a donné ordre à son armée d'assassiner les réfugiés palestiniens.” Ce jour-là, des milliers de manifestants palestiniens se sont réunis tout près de la frontière avec Israël pour célébrer ladite Nakba, “catastrophe” en arabe. Mais, Lorsque les manifestants se sont approchés de la barrière de sécurité longeant la frontière, sept civils ont été tués par des tirs israéliens et 111 autres ont été blessés. Un rapport de l'ONU sur ces événements accuse l'armée israélienne d'avoir eu recours à un usage excessif de la force, en ouvrant le feu sur des réfugiés palestiniens manifestant à la frontière israélo-libanaise, a indiqué hier, le quotidien Haaretz. Selon ce dernier, le rapport validé par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a été approuvé cette semaine par les 15 membres du Conseil de sécurité. Par ailleurs, le document relève que les militaires israéliens ont ouvert le feu à balles réelles directement contre des manifestants non armés et affirme que cette riposte n'était pas proportionnée à la menace pour les soldats israéliens. En outre, dans la même journée, quatre autres protestataires avaient été tués par les troupes israéliennes dans la partie du Golan syrien, occupé par Israël. A ce propos, l'ONU examine uniquement les violences à la frontière libanaise à la lumière d'une enquête de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Parallèlement, elle reproche aux manifestants palestiniens d'avoir provoqué les violences du 15 mai et critique le Hezbollah chiite pour avoir participé à l'organisation des rassemblements dans le sud du Liban.