Dans un courrier adressé aux clubs professionnels, la Direction technique nationale (DTN) a exigé le recrutement, lors de la prochaine saison, d'entraîneurs de calibre pour leurs formations seniors. Tout cela est normal, puisque la Fédération algérienne de football (FAF) veut développer le football algérien, mais aussi instaurer une culture professionnelle au sein des clubs de l'élite, sauf que ce courrier que nous ont envoyé plusieurs clubs comporte une certaine incompréhension qui a fait bouger non seulement les dirigeants de club mais également les entraîneurs eux-mêmes. En effet, la DTN exige des clubs qu'ils recrutent des entraîneurs algériens ou africains détenteurs de la licence CAF B, la plus haute distinction en Afrique pour les coaches et qui équivaut au diplôme de 3e degrés, en plus de plusieurs années de pratique dans le haut du tableau, alors que pour les entraîneurs européens, il leur est exigé le diplôme UEFA B, l'équivalent du diplôme de 1er degré en Algérie. Est-ce un problème d'équivalence au niveau de la DTN ? Certains entraîneurs, qui se sont rapprochés de notre rédaction, nous ont affirmé qu'ils ne pouvaient travailler dans de telles conditions, puisque l'entraîneur étranger est toujours supérieur, alors qu'il a un niveau moindre que celui de l'Algérien. “Sinon pourquoi organiser des séminaires et stages pour entraîneurs algériens, et — distribuer — les diplômes ?” s'est demandé un coach qui a exercé en Ligue 2 cette saison, préférant ne pas divulguer son nom. Un autre problème surgit donc pour la DTN, “provisoire”.