Maintenant que les dés son pipés à la suite de la relégation du CRT qui retrouvera le championnat amateur dès la prochaine saison où le voisin Zidoria SAT se dressera certainement sur son chemin dans un derby assuré, il va falloir songer à la préparation da la saison prochaine. Jusqu'à l'heure actuelle, c'est le calme plat du côté du siège du club. Ce silence inquiète au plus haut point le commun des supporters qui commencent à craindre le pire. On ne va pas revenir sur les raisons qui ont mené le Chabab vers le purgatoire. Il faut se tourner vers l'avenir et faire en sorte que le CRT reprenne son souffle pour appréhender la nouvelle échéance. Car il ne s'agit pas d'aborder la compétition sans objectif précis. Le CRT du regretté Sikki Omar a un prestige à défendre et doit donc retrouver au plus vite la place qui lui revient au vu de son statut de professionnel. Or, la situation actuelle prête à équivoque dans la mesure où, avec des dettes estimées à près de deux milliards de centimes, le conseil d'administration de la SSPA/CRT ne sait plus à quel saint se vouer pour honorer ses engagements en l'absence de sponsors de taille seuls à même de permettre de redresser la balance financière de sa société. Face à l'impossibilité de régulariser les joueurs dont certains n'ont pas perçu leurs salaires depuis sept mois, la saignée risque d'être fatale pour le Chabab. Déjà des convoitises pleuvent sur certains joueurs de talent qui ont attiré l'attention des recruteurs à l'image de Lechelèche, Khelloufi, Mouffok, Tlemçani, Boukhiar, Zitouni et autres Tabti et Ould Lakhdar, les cadres du groupe. Même les éléments issus de la catégorie des U20 à l'exemple des défenseurs Kambouz et Benmoulay, les demis Ghomari et Séfir ou encore les deux avants de pointe Boutlelis et Benamar qui ont su tirer leur épingle du jeu à la fin de la saison écoulée lorsqu'ils ont été appelés à suppléer certains joueurs déserteurs, sont eux aussi tentés par une aventure vers d'autres cieux. Difficile pour les membres du comité directeur de les convaincre de renouveler leur signature tant le sempiternel problème financier demeure entier. L'avenir s'apparente à une véritable expédition pour les dirigeants du CRT. Un avenir incertain qui pousse déjà tous ceux qui ont pignon sur rue à se poser des questions sur la capacité réelle de ceux qui ont la charge de gérer les affaires du club. La question qui revient actuellement sur la bouche des inconditionnels du Chabab n'est pas celui de mettre sur pied un groupe qui puisse jouer les premiers rôles dans un groupe de ce championnat amateur où personne ne fera de cadeau même le voisin Zidoria SAT mais sur la capacité à pouvoir transcender ce moment crucial afin de mettre sur les rails les Rouge et Blanc dont le spectre du forfait général pèse toujours du côté de Sidi Saïd.