La Protection civile a eu à intervenir 3 249 fois à travers tout le littoral témouchentois. Ainsi, 1 214 hommes, 559 femmes et 1 234 enfants ont été sauvés d'une mort certaine. Notre interlocuteur nous apprendra aussi que 47 personnes ont été évacuées vers les structures hospitalières dont 27 hommes, 4 femmes et 16 enfants alors que 195 personnes ont étés soignées sur place. À quelques jours du mois de Ramadhan qui marquera éventuellement la fin de la saison estivale pour les jeûneurs, le bilan des noyades s'avère lourd. Il va sans dire que le mois de juillet a constitué le pic quant au nombre d'estivants qui a dépassé largement la barre des cinq millions. En effet, ils furent précisément 5 430 980 à se rendre dans les vingt plages surveillées du littoral témouchentois jusqu'au 23 de ce mois marqué par de grandes chaleurs suffocantes. Ils sont venus de partout. Des gens de l'intérieur du pays aux émigrés en passant par les sudistes. Les plages les plus visitées sont celles de Terga et de Rachgoun qui fait frontière avec la wilaya de Tlemcen d'où le rush des Tlemcéniens vers cette plage splendide. Cependant, plusieurs familles ont été endeuillées par la perte des proches lesquels ont confondu baignade et imprudence lors de cette saison estivale. C'est ainsi que la Protection civile a déploré neuf décès par noyade depuis le 1er juin dont six hommes et trois femmes. Selon le lieutenant Boufeldja, chef de service prévention à la direction de la Protection civile de la wilaya, mercredi dernier, un zodiac avec à son bord six personnes s'est renversé en mer. Quatre d'entre elles ont pu être sauvées alors qu'un couple, un jeune homme et sa femme, a péri en mer. Selon notre source, la majorité des victimes se baignaient soit en dehors des heures de travail soit se sont aventurées dans les zones rocheuses réputées dangereuses. Pendant le mois de juin, trois jeunes hommes, dont deux originaires de la wilaya de Sidi Bel-Abbès et le troisième de Aïn Témouchent ont trouvé la mort. En ce mois de juillet, six noyades on été enregistrées dont deux jeunes filles originaires d'Oran et de Tlemcen. La Protection civile a eu à intervenir 3 249 fois à travers tout le littoral témouchentois. Ainsi, 1 214 hommes, 559 femmes et 1 234 enfants ont été sauvés d'une mort certaine. Notre interlocuteur nous apprendra aussi que 47 personnes ont été évacuées vers les structures hospitalières dont 27 hommes, 4 femmes et 16 enfants alors que 195 personnes ont étés soignées sur place. Les derniers jours de ce mois de juillet connaîtront certainement une affluence record d'estivants ce qui laisse supposer que le chiffre des noyades risque d'être revu à la hausse. Car tout le monde veut profiter de la fraîcheur de la mer avant le mois sacré de Ramadhan. Ce sont donc les enfants qui demeurent les plus exposés au danger des noyades au vu des données enregistrés par la Protection civile. La prudence est donc de mise alors que sont multipliées les campagnes de sensibilisation au niveau des plages. Par ailleurs, en raison de l'insuffisance des capacités d'accueil des touristes nationaux en particulier les familles du Sud qui ont fui la chaleur en jetant leur dévolu sur la wilaya côtière de Aïn Témouchent, ce sont les citoyens qui se sont chargé de cette mission en louant leurs habitations à des sommes exorbitantes. Une aubaine qui semble s'éterniser et dont la municipalité est loin d'en profiter puisqu'à chaque période estivale, les propriétaires de ces habitations préfèrent être hébergés chez leurs proches pour permettre aux touristes de jouir de leur séjour. Aussi, face à l'absence d'un plan de circulation, les trois localités les plus importantes de la wilaya, Aïn Témouchent, Béni-Saf et Hammam-Bou-Hadjar étouffent avec ce flux de véhicules venus des quatre coins du pays ou d'Europe et qui sillonnent les rues et les ruelles à longueur de journée. D'ailleurs, plusieurs automobilistes n'ont pas caché leur mécontentement lors d'une émission diffusée en direct sur les ondes de la radio locale. En attendant la réalisation d'un parking à étages dont le projet est en maturation, ces derniers sont confrontés à un sérieux problème de circulation où il est impossible de trouver une place pour le stationnement de leurs véhicules en particulier au niveau du chef-lieu de wilaya ou celui des stations balnéaires. À Hammam Bou-Hadjar, et ce, en l'absence de feux tricolores au niveau des points sensibles c'est l'anarchie totale en cette période qui attire de plus en plus de curistes et de vacanciers.