“Nous allons prendre toutes les mesures nécessaires pour que le problème de liquidités au niveau des bureaux de poste ne se pose plus.” C'est l'engagement pris jeudi par le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi. Intervenant en marge du lancement de la technique de télémédecine, conjointement avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Benhamadi a précisé qu'“il faut qu'on sorte de la logique d'événement et éviter que le problème de liquidités surgisse à chaque fois qu'il y a un évènement, une fête religieuse ou autres”. À ses yeux, “le service doit être le même à longueur d'année”, tout en faisant observer que “le ministère de la Poste fait un suivi quotidien de cette opération”. Aussi de l'avis du ministre, le règlement du problème de liquidités dans les postes va de pair avec l'amélioration de la qualité de service public. “Il y a la police de la Poste qui se déplace au niveau des bureaux de poste et d'Algérie Télécom pour s'enquérir de la qualité du service et à chaque fois qu'il y a des manquements, nous interviendrons car l'objectif est d'arriver à une qualité de service irréprochable au profit du citoyen”, dit-il. Interrogé comment son département compte concrètement parlant régler le problème des liquidités, le ministre notera que “nous sommes en train d'œuvrer pour que les bureaux de poste soient constamment alimentés en liquidités, mais nous allons aussi introduire de nouveaux modes de paiement, dont notamment la généralisation de la carte magnétique pour le paiement au niveau d'Algérie Télécom, de Sonelgaz et de société des eaux”. L'introduction prochaine du virement de compte à compte est également au programme, explique le ministre, tout en spécifiant qu'il s'agit “d'une opération en phase de finalisation. Elle a été expérimentée et cela a donné de bons résultats”. “À présent, il faut la généraliser avant d'arriver au paiement à la carte au niveau des grandes surfaces”, dit-il. Pour rappel, le problème de la faiblesse de la fluidité monétaire au niveau de certains bureaux de poste, notamment à l'intérieur du pays et même dans certains bureaux de poste de la capitale se pose avec acuité et de façon récurrente. Les responsables d'Algérie Poste l'ont attribué à un problème d'organisation. La plupart des salaires et des pensions sont virés dans une période comprise entre le 18 et le 26 du mois. Les différents bureaux de poste se trouvent dans l'impossibilité de servir quelque quatre millions de clients en une semaine, ont-ils souvent expliqué. Il est aussi à rappeler que cette situation a atteint son summum en été 2007 et en 2010 à la fin du Ramadhan dernier.