Comme convenu entre ses membres notoirement connus pour leur versatilité, Youssef Djebbari a été (ré)élu nouveau président du CSA-MCO, jeudi après-midi à la maison de jeunes Maoued-Ahmed. Avec 59 “oui”, contre seulement deux “non” sur les 61 bulletins votants, Djebbari a, ainsi donc, officialisé son retour au Mouloudia, sous l'œil bien veillant et protecteur d'une DJS aux antipodes de l'application des lois et règlements en vigueur. Beaucoup plus pointilleux dans le contrôle des journalistes auxquels ils ont même exigé un “ordre de mission” en plus de la traditionnelle carte professionnelle et de l'accréditation pourtant homologuée et délivrée par la FAF que pour l'application de la réglementation régissant la vie des associations, les cadres de la Direction de la jeunesse et des sports d'Oran, à l'image de Boumedien Lahmar et d'Aïssa Kendouci ont, en effet, consacré et validé une élection qui demeure, pourtant, au regard de la loi, gravement entachée d'irrégularités. Cela pour la simple raison officielle que le candidat élu Youssef Djebbari n'avait aucunement le droit de briguer un quelconque poste au sein du MCO car d'un côté, ses bilans moral et financier de la saison de la rétrogradation furent unanimement rejetés et d'un autre, ne possédant pas le fameux certificat démontrant le niveau d'étude telle qu'exigé. Des arguments que le cadre de la DJS et modérateur des débats le jour de l'AG, Boumedien Lahmar avait lui-même rappelé à l'assistance il y a une année seulement lorsqu'il affirmait que le “dossier de Djebbari était refusé pour ces motifs-là”. C'était “l'année Mehiaoui”. Un an plus tard, le même Boumedien Lahmar s'égosillait devant une assemblée conquise en affirmant que “le dossier de Djebbari est complet”. “Et j'insiste, le dossier de Youssef Djebbari est complet. J'insiste ! Son dossier est complet !” répétait même Lahmar sourire en coin et micro en main, comme pour convaincre les présents que cette AG est de ce qu'il y a de plus légale. Une aberration rendue encore plus absurde par les sourires narquois des membres mêmes de cette AG qui, connaissant la (triste) vérité, riaient jaune face à une telle démonstration d'iniquité et d'illégalité. Et dire qu'en préambule de cette AGE, le DJS himself, Gharbi Badreddine, avait discouru d'une manière aussi élégante que convaincante, rappelant aux Mouloudéens les informations basiques d'une telle démarche et les appelant à davantage de retenue, de légalité et de droiture. Exactement le contraire de ce dont ont fait montre ses propres collaborateurs…