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Amel Zen : “J'accepte toutes les critiques”
Amel Zen, héroïne du feuilleton Hasna, à Liberté
Publié dans Liberté le 22 - 08 - 2011

Les premiers soirs de ce mois de Ramadhan, les téléspectateurs ont eu droit aux charmes de Hasna, un feuilleton algérien de 12 épisodes réalisé par Boualem Aïssaoui et écrit par Wafa Bechichi. L'histoire de Hasna est inspirée du conte Aouicha wel Haraz, une kssida qu'a chanté Hadj El Hachemi Guerouabi. Amel Zen, une jeune chanteuse découverte en 2007 dans Alhane wa Chabab, y interprète le rôle principal, celui de Hasna.
Liberté : Parlez nous un peu de l'histoire de Hasna
Amel Zen : l'histoire tourne autour de Hasna, une jeune artiste qui vit au sein d'une famille très modeste, une famille d'artistes aussi, une fille très aimée dans son petit village. Un jour, un magicien du nom d'El Haraz tombe sous son charme puis la kidnappe et la séquestre dans son palais. Et c'est là que le prince charmant arrive ! Il fera tout pour délivrer Hasna. Malheureusement, à chaque fois que l'amoureux trouve une idée pour essayer de libérer Hasna, El Haraz la déjoue... Mais tout se termine bien à la fin, bien sûr.
Vous jouez le rôle principal de ce feuilleton, celui de Hasna, comment l'avez-vous décroché ?
J'ai passé tout simplement un casting, on voulait une jeune artiste, assez jolie, qui sait jouer d'un instrument (l'oud ou la kouitra) et qui chante aussi, je répondais donc à ces critères (rires).
Avant Hasna, beaucoup de téléspectateurs ne vous connaissaient qu'à travers la première édition d'Alhane wa Chabab où vous avez participé, quel a été votre parcours musical ?
J'ai commencé à l'âge de 10 ans au sein de l'association Kaissaria de Cherchell, une association de musique andalouse. C'est là que j'ai commencé à apprendre le chant andalou et à jouer à la kouitra. Lorsque j'ai eu mon bac en 2002, j'ai intégré l'orchestre régional d'Alger avec Zerrouk Mokdad et l'orchestre national de musique andalouse avec Rachid Guerbas. Après avoir fini mes études d'architecture en 2007, j'ai tenté l'expérience Alhane wa Chabab dans sa première édition. Et de là, ma carrière musicale a commencé à prendre de l'ampleur.
Qu'est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la comédie ?
C'est un monde qui m'a toujours fasciné, j'ai toujours voulu faire de la comédie, l'occasion s'est présentée, j'ai tout de suite sauté sur elle. Je suis une amoureuse du cinéma, j'adore les projecteurs, donc ça ne pouvait être qu'une autre histoire d'amour.
Qu'est-ce qui vous a plu dans le personnage de Hasna ?
Quelque part, je me suis identifiée à elle, pas seulement parce que je chante et je joue de la musique, Hasna ressemble un peu à ce que je suis dans ma vie quotidienne. J'ai grandi dans une famille qui m'a toujours encouragé, une famille qui aime l'art. C'est rare parce que pour une fille dans notre société, la musique reste encore taboue. Je me suis donc retrouvée dans le personnage parce qu'elle me ressemble. J'espère, ceci dit, continuer dans le cinéma et faire à l'avenir quelque chose de différent, un film contemporain pourquoi pas ?
Et quelles ont été les critiques de votre entourage vis-à-vis du feuilleton Hasna ?
Il y a des gens qui ont aimé, d'autres pas, les avis divergent. Il y a ceux qui ont aimé l'originalité de mon interprétation vu qu'il est rare de voir dans un feuilleton algérien une actrice qui joue et chante à la fois. Et il y a ceux qui pensent que c'est juste une série parmi tant d'autres, digne de la télévision algérienne. Me concernant, j'accepte toutes les critiques. Quel est le moment qui vous a le plus marqué durant le tournage de Hasna ? Cétait le moment où je jouais avec Morjana, un moment où je devais pleurer, j'ai donc cherché l'émotion au plus profond de moi-même pour pouvoir donner une émotion réelle et j'ai donc réellement pleuré, si bien que j'ai modifié le scripte durant la scène, c'était un moment vraiment fort.
Où est-ce que vous en êtes musicalement parlant ?
Depuis Alhan wa Chabab, jusqu'à cette année, je me cherchais artistiquement parce qu'il n'y a pas eu de suivi après l'émission, on était livrés à nous-mêmes. J'ai essayé de contacter des personnes pour m'écrire une chanson ou me composer des mélodies, mais il faut croire qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Donc avec le temps, j'ai compris qu'il fallait que je m'autoconstruise, et par la force des choses, j'ai fini par avoir le déclic pour écrire et pour composer, et je suis certaine aujourd'hui qu'écrire ses propres chansons est la meilleure façon de se rapprocher de soi. J'ai enregistré un morceau qui s'intitule Ma Fikch Eniya, un mélange de mes différentes influences, je ne vais pas vous dire que c'est du flamenco, de l'andalou, de la house ou du rock, c'est juste Amel ! J'ai plein d'influence et ça a donné ce morceau.


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