Après avoir défrayé la chronique sportive locale en offrant aux deux grands clubs de la ville, l'ASMO et le MCO, des stages de préparation précompétitive dans de luxueux hôtels cinq étoiles du chic site tunisien de Hammamet El-Yasmine, le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, a remis cela, jeudi après-midi, à l'issue d'une réunion avec les dirigeants mouloudéens en “prenant la décision de se charger de régler la question de la dette du Mouloudia afin que les dix recrues estivales puissent être qualifiées pour disputer le championnat national”. L'information nous a d'ailleurs été révélée par un membre actionnaire du conseil d'administration de la SSPA-MCO au sortir de ladite réunion. “Comme la Ligue de football professionnel a menacé de ne pas enregistrer les licences de dix recrues en raison de la dette de trois milliards de centimes que le club doit à d'anciens joueurs qui réclament leurs arriérés, le wali d'Oran a décidé de la prendre en charge afin que le recrutement du MCO ne tombe pas à l'eau”, nous disait ainsi ledit responsable du Mouloudia. Mieux. Le premier magistrat de la wilaya a même “pris l'initiative de réunir toutes les tendances ennemies et rivales du Mouloudia pour une séance de travail commune où il sera question de réconciliation”, notera également la même source. À travers ces décisions, le wali vient ainsi suppléer l'actuelle direction du Mouloudia d'Oran qui, à l'image de son chef de délégation à Hammamet El-Yasmine, Habib Benmimoun, s'est avérée incapable ne serait-ce que de mettre à la main à la poche pour soigner un de ses joueurs d'une simple grippe, allant jusqu'à quémander de l'aide aux staffs médicaux de l'ASMO et du Club Africain. Mais quand bien même l'attitude protectrice du wali a ravi les actuels dirigeants du MCO, elle a cependant été diversement appréciée par les Oranais en général et les plus démunis en particulier.