L'Icann, l'organisme américain qui gère les noms de domaine a ouvert la porte aux nouvelles extensions selon la spécialisation .sport pour le sport, .museum pour les musées et .xxx pour le pornographique. Ce dernier n'est qu'un projet, mais un pays comme l'Inde annonce déjà qu'il va censurer l'extension .xxx. Le domaine sur Internet désigne “un ensemble d'ordinateurs reliés à Internet et possédant une caractéristique commune”, ce nom remplace en réalité une adresse IP complexe, un peu comme sur un téléphone portable où l'on affiche le nom du contact plutôt que son numéro. L'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) annonce que de nouvelles extensions verront bientôt le jour dont certaines ne seront plus gérées par cet organisme. “Ça se fait à l'américaine : n'importe qui peut proposer n'importe quoi mais un système d'objection permettra aux gouvernements et aux détenteurs de marque d'opposer leur veto. Sur des noms génériques, ce sera cependant compliqué. Le premier arrivé sera servi et si plusieurs personnes ont la même idée, il y aura des enchères, car l'Icann n'a pas autorité pour choisir.” Un nom de domaine comme “social.com” a été vendu à 2,6 millions de dollars aux enchères. Jusqu'à maintenant, on faisait comme on pouvait et certaines extensions sont devenues populaires un peu à cause du manque de choix “Le .me, extension du Montenegro, fait fureur aux Etats-Unis. C'est un véritable actif pour ce pays qui a peu de ressources. Il y a le .la, du Laos, utilisé pour indiquer Los Angeles, et le .nu de l'île Niue. 700 000 .nu ont été déposés en Suède parce que "nu" signifie nouveau en suédois. Les îles Tuvalu ont fait de leur .tv l'extension de la télé. Le gouvernement local en tire entre 5 et 10 millions de dollars par an.”