25 personnes, inculpées dans le cadre de l'affaire de la BCIA, ont été mises sous mandat de dépôt, hier, à Oran par le juge d'instruction près le tribunal d'Es-Seddikia, alors que 41 personnes dont des cadres de la BCIA et de la BEA, ainsi que douze hommes d'affaires sont toujours auditionnés par le juge d'instruction de la 5e chambre relevant du tribunal d'Es-Seddikia. Les mis en cause sont tous accusés de détournement de deniers publics, de faux et usage de faux, d'infraction à la réglementation monétaire, de transferts de fonds et de complicité. Selon des sources judiciaires, la Banque extérieure d'Algérie (BEA), partie plaignante dans cette affaire d'escroquerie portant sur 9 milliards de dinars, a maintenu sa plainte contre K. A. et K. M., respectivement PDG et directeur régional de la BCIA, officiellement “portés disparus” depuis deux semaines, apprend-on auprès de sources policières. Le gérant de la Sotrapla, principal accusé dans cette affaire aux côtés des responsables de la BCIA et de six cadres de la BEA, ont été également auditionnés par le juge d'instruction dans le cadre de cette affaire qui a défrayé la chronique locale et nationale au cours du mois de mai de l'année en cours. Ces personnes sont accusées d'avoir porté un préjudice au Trésor public causé par les traites avalisés (importation de sucre) d'un montant de 900 milliards de centimes. B. G.