Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Lounis Aït Menguellet : “L'Etat doit encourager la création d'écoles de musique” IL A CHANTE EN OUVERTURE DE LA 4e EDITION DU FESTIVAL DE LA CHANSON KABYLE À BEJAIA
Le coup d'envoi de la quatrième édition du Festival de la musique et de la chanson kabyle a été donné, jeudi soir, par Lounis Aït Menguellet qui a animé un gala sur l'esplanade de la maison de la culture Taous Amrouche de Béjaïa. Dans une conférence de presse qu'il a donnée, la matinée du jeudi, au niveau du Théâtre régional Kamal-Bouguermouh, Lounis Aït Menguellet a tenu à saluer cette initiative qui favorise “les jeunes talents de la chanson kabyle de s'affirmer” lors du concours programmé pendant cette manifestation culturelle. Il y a lieu de signaler que c'est la deuxième fois que cette vedette de la chanson kabyle participe à ce festival. Ainsi, Aït Menguellet juge que l'édition de cette année a enregistré des avancées notables sur le plan organisationnel, comparativement aux précédentes éditions. Par la même occasion, sa rencontre avec les journalistes, Lounis Aït Menguellet, toutes proportions gardées, s'est exprimé sur l'état actuelle de la chanson kabyle. Globalement, Aït Menguellet se déclare être “un éternel optimiste”. “La chanson kabyle recèle beaucoup de jeunes talents”, juge-t-il à cet effet. Néanmoins, il trouve que le phénomène des reprises “stagne” la création. Et l'ONDA ? L'artiste soutient que cet office n'est pas assez assisté pour l'accomplissement de sa tâche pour mettre un terme à ce “dérapage”. “La régulation est le rôle des institutions de l'Etat. Il faut concéder que ce n'est pas sa priorité à l'heure actuelle”, soutien-t-il en substance. Autre point abordé est celui de la “folklorisation” de la chanson kabyle. Il estime, sur ce chapitre, que c'est bien d'avoir la chanson rythmée mais la grande place doit être donnée au verbe. À cet effet, il n'a pas manqué de conseiller le public, l'unique baromètre, de privilégier la chanson À texte. “Les paroliers en on a énormément. Il suffit de les approcher”, déclare-t-il. Pour la bonne santé de la chanson algérienne en général, Lounis Aït Menguellet plaide pour la création d'écoles de musique. “L'Etat doit encourager la création d'écoles de musique et je m'inscris dans ce combat”, se déclare-t-il. S'agissant de la “défunte” association des Amis d'AIt Menguellet, “l'association n'existe plus. On a fait des actions, maintenant ses ressources sont épuisées”, signale-t-il.