TRANSPARENCE Une année après l'avènement du professionnalisme en Algérie, la FAF décide de mettre en place un organe de contrôle de la gestion des clubs de football, dénommé Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). Une sorte de gendarme économique chargé de surveiller de près les comptes des clubs et de distribuer les bons points et les cartons. À l'instar de ce qui se passe partout dans le monde et afin de favoriser le fair-play financier qui consiste à obliger les clubs à ne pas dépenser plus qu'ils engrangent comme recettes, la FAF cherche à mettre le holà dans un système footballistique algérien au bord de la faillite où tous les clubs algériens sont déficitaires. Bon sang ! Il n'y en a pas un qui fasse exception à la règle. Du point de vue économique donc, tous sont près à mettre la clé sous le paillasson. Nous ne parlons pas là des bilans des clubs d'avant le professionnalisme mais bel et bien des sociétés (SPA) nouvellement créées et qui accumulent déjà des dettes de l'ordre de plusieurs milliards de centimes. Des sociétés qui ont vu pourtant leurs ardoises effacées par la FAF dans la mesure où la SPA football n'est pas tenue de prendre en charge les dettes de l'association sportive. Imaginez donc une société créée il y a à peine une saison qui enregistre déjà une dette de 16 milliards de centimes ! Au train où vont les choses, du reste aucun plan de redressement financier, aucune grâce fiscale des pouvoirs publics ne sont à même de freiner la spirale déficitaire. C'est donc un problème de gestion, une question de compétence qu'il faut absolument régler au sein des clubs, ce à quoi doit s'atteler la DNCG en toute transparence. LIRE TOUT LE DOSSIER EN CLIQUANT ICI