La non-qualification des quatre joueurs “étrangers” du CS Constantine, mis à part le Camerounais Gil qui évoluait la saison dernière à l'AS Khroub, à savoir les Franco-Algérien Dahmane, Boughera et Sam Noureddine ainsi que le Nigérien Ifoussa, a fait jaser un bon nombres de supporters des Sanafir qui ont manifesté bruyamment leur colère lors de ce premier match du championnat face à la JSMB. Alors que de leur côté, les dirigeants du club qui crient au “complot”, estimant qu'ils n'ont pas été mis au courant de la procédure arguant aussi qu'ils n'ont pas reçu le fameux code TMS, cependant ces derniers ne devraient s'en prendre qu'à eux-mêmes, comme l'a si bien déclaré le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua . Ainsi ce que le CSC à “omis” de faire et se retrouve donc pénalisé de ne pouvoir incorporé ses recrues, c'est que, selon les textes de la FIFA, tous les transferts internationaux de footballeurs depuis 1er octobre 2010 devront être réalisés à l'aide du système de régulation des transferts (TMS), une plate-forme en ligne qui permet de gagner en rapidité, en simplicité et, surtout, en transparence. Le nouveau système remplace l'ancienne procédure papier, où il est clairement stipulé que les deux clubs impliqués dans un transfert doivent saisir des informations identiques dans TMS. Au total plus de 30 données, des informations sur le joueur, sur les clubs, sur tous les paiements (montants, échéances et coordonnées bancaires), faute de quoi le transfert se retrouve bloqué par le système, et le joueur ne pourrait bénéficier du certificat international de transfert (CIT) nécessaire. Des données qui seront par la suite confirmées par des documents soumis dans le système, dont des copies des preuves d'identité du joueur, de son nouveau contrat de travail et du contrat de transfert entre son ancien et son nouveau club. Le TMS joue également un rôle essentiel dans la protection des jeunes footballeurs. Grâce à son registre de l'historique de chaque joueur, le système peut être utilisé pour calculer le montant des indemnités que les clubs ayant participé à la formation d'un joueur sont en droit de percevoir lorsque celui-ci est ensuite transféré vers un autre club. Pour l'heure, les dirigeants, à leur tête le président de la société sportive, Fersado Yacine, ne veulent pas s'avouer vaincus et parlent même de faire une requête au niveau de l'instance internationale pour faire valoir leurs droits, cependant tout porte à croire que si pour les deux joueurs venus du championnat libyen, à savoir Ifoussa et Sam Nouredine, pourraient bénéficier d'une dérogation spéciale, puisque venant d'un pays en guerre, pour les deux autres joueurs, en l'occurrence Boughera et Dahmane, ils ne devraient être qualifiés qu'au Mercato d'hiver, un coup dur pour la direction du CSC non seulement du point de vue sportif, mais aussi de celui financier puisque ces joueurs ont des salaires “énormes”.