Une journée d'information et de sensibilisation sur la protection du patrimoine du secteur du travail, de l'emploi et de la Sécurité sociale a été organisée, hier, au centre familial de Ben Aknoun. Cette rencontre, destinée à l'ensemble des opérateurs, a pour objectif de mobiliser les intervenants autour des investissements réalisés par le secteur et la mise en place d'un plan d'action annuel et pluriannuel et autres mécanismes de leur mise en œuvre. Il s'agit également de sensibiliser les responsables gestionnaires et les chargés de l'administration et des moyens généraux pour donner plus d'importance à la question de la protection et de la préservation du patrimoine public et mettre en place les procédures opérationnelles susceptibles de protéger le mieux possible les biens et les réalisations acquises. Il est question aussi de créer un système opérationnel qui mettra en valeur la protection et la préservation du patrimoine et la responsabilité des gestionnaires. Autres objectifs assignés à ce rendez-vous, la promotion de la culture de préservation en milieu professionnel et l'investissement de moyens modernes pour la préservation des documents et des dossiers, considérés comme biens nécessitant une attention rigoureuse pour les mettre à l'abri de l'usure. On citera, entre autres, l'immobilier, le mobilier, les édifices, les monuments, les sites, les œuvres d'art, les objets ethnographiques, les livres et les brochures. Ces objets “peuvent être conservés, restaurés et montrés”, dira Tayeb Louh, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Dans son intervention, M. Louh a souligné que “cette rencontre est une opportunité pour insister sur la nécessité d'opérer un changement et l'instauration d'une culture en matière d'entretien dans les esprits des opérateurs à tous les niveaux. La mentalité qu'on appelle le baylek dans notre jargon populaire doit disparaître”. Et d'ajouter : “D'importants montants ont été dépensés uniquement lors de la période 2005/2010 en vue de la réalisation de certains projets relevant du secteur. à titre d'exemple, 4 000 000 000,00 DA ont été dépensés dans le cadre de la politique de la réhabilitation de l'Anem et plus de 9 000 000 000 DA ont été dépensés uniquement dans les projets inscrits dans le cadre de la modernisation de la Cnas et environ 2 000 000 000 DA en faveur des services centralisés et décentralisés relevant de l'Inspection générale du travail.” Selon M. Louh, ces montants visent à valoriser les nouveaux projets réalisés ces dernières années au niveau du secteur, notamment la généralisation de l'outil informatique avec l'acquisition de milliers de PC pour toutes les structures de la Sécurité sociale. M. Louh rappellera aussi la réalisation de centres d'imagerie implantés sur le territoire national par la Cnas pour un montant global de l'ordre de 2 000 000 000 DA. Il a enfin souligné que lors de la prochaine tripartite, plusieurs dossiers seront abordés en marge de la rencontre, en plus de l'ordre du jour de cette dernière.