Le 2e Festival national de la photographie d'art qui ouvrira ses portes du 26 au 3 novembre 2011, au musé national d'art moderne et contemporain à Alger, sonne d'ores et déjà comme un rendez-vous unique appelé à devenir une tradition. Et pour cause, cette manifestation autour de la photographie vient combler un vide pour nombres de jeunes photographes en quête de reconnaissance, d'expérience et d'ouverture. Il en est ainsi de notre collègue Hamid Aouragh, photographe de presse au sein du quotidien arabophone El Khabar d'Oran, qui au fil des années s'impose sur la scène locale, nationale et internationale comme un artiste à part entière. Venant de la photographie de presse, une bonne école à n'en pas douter, Hamid accède ainsi, pour sa première participation à ce festival, à la reconnaissance de ses pairs et des milieux artistiques algériens. Ceux qui considère la photographie comme un art à part entière, connaissent le travail de notre collègue pour avoir eu le plaisir de découvrir certaines de ses expositions en Algérie mais aussi en France et à Dubaï. L'une de ses “premières sorties” en 2004, une exposition au CCF autour du thème “les enfants et les jeux”, intitulée Quête de l'espoir laissait déjà pressentir un regard particulier et une sensibilité à fleur de peau, à chaque cliché, en noir et blanc faut-il le mentionner. En 2008, déjà repéré, il participe au premier Salon international d'art contemporain en plein air à Paris avec un travail présenté sous le titre Oran ma belle ville. D'autres expositions collectives notamment avec des artistes peintres viendront à chaque fois pousser Hamid à plus de travail, de recherche avec comme toujours au centre de ses préoccupations les êtres, des hommes, des femmes, des enfants, acteurs au quotidien, traçant les lignes de notre société d'aujourd'hui. L'une de ses dernières expositions en Algérie sous le titre Clair Obscur, s'est tenu en 2010 au CCF d'Oran, avec cette fois-ci un palier certain franchi dans le travail de recherche. Les photos de cette dernière exposition, où il a choisi encore une fois le “noir sur blanc” dirions-nous, sont des instants fragiles et furtifs saisis au vol et emprisonnés pour les offrir aux regards du plus grand nombre. Actuellement, Hamid Aouragh s'attèle également à la préparation de sa participation à des expositions prévues en France très prochainement