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L'EHS Mère et Enfant de BATNA
Le nombre de césariennes sans cesse en augmentation !
Publié dans Liberté le 09 - 10 - 2011

Les césariennes pratiquées, ces dernières années, à Batna inquiètent la population et surtout les femmes en âge de procréation. On comptabilise 2 073 césariennes en 2005, 2 246 en 2006, 2 037 en 2007, 2 474 en 2008, 2 348 en 2009 et 2 400 en 2010.
Ces césariennes pratiquées sont-elles justifiées? Le bénéfice de cette opération est-il réel par rapport aux risques ? Y a-t-il une hausse des grossesses à risque (liée par exemple à l'âge de la mère), ou est-ce devenu une opération de confort, que ce soit pour le service médical ou parfois à la demande des parents ? Existe-t-il véritablement, comme prétendent certaines voix, un abus dans la pratique des césariennes à l'EHS Mère et Enfant Meriem-Bouattoura de Batna? À ces questions, des résidentes en troisième année expliquent que “le nombre élevé des césariennes s'explique par le manque de gynécologues dans presque toutes les communes de la wilaya où leurs patientes sont transférées à l'établissement hospitalier spécialisé Mère-Enfant Meriem-Bouattoura. Parfois nous recevons même des évacuations des wilayas de Biskra, Oued-Souf, M'sila, Khenchela et Tébessa parce que l'EHS est à vocation régionale et couvre les wilayas précitées en plus de la population de la wilaya de Batna”. Et sur la même lancée, elles ajoutent que sur cinq femmes ayant subi des césariennes, une seule femme est de la ville de Batna. “La césarienne n'est pratiquée que lorsque l'accouchement ne se passe pas comme prévu et qu'il présente un risque pour la mère ou pour le bébé”, nous dira Ghraïb Nesrine, une résidente à l'EHS Mère et Enfant. Sa collègue, Louchène Ismahane ajoutera que “Parfois, nous tentons un accouchement par voie basse, mais en cas d'échec, nous n'avons qu'une solution, la césarienne”.
Selon nos deux interlocutrices, la césarienne est utilisée en “dernier recours”. Mais il y a des voix qui prétendent qu'il existe un abus parce que cette dernière permet un gain de temps et une gestion plus simple des locaux et des équipes. D'autres disent que certains obstétriciens ne veulent plus prendre de risque avec des grossesses potentiellement dangereuses et se protéger de tout risque de procès. Ces accusations sont, de l'avis du personnel médical de l'EHS, sans fondement aucun. Les rumeurs sur l'existence de césariennes de convenance sans instruction médicale et qui se pratiquent à la demande des patientes, sont également démenties par le personnel. “Seul le médecin préconise une césarienne, lorsqu'il n'y a pas d'autre solution”, témoignent nos interlocutrices.
Concernant les cas qui nécessitent une césarienne, nos interlocutrices nous expliquent sommairement des situations à savoir signes de souffrance du bébé, saignements importants de la maman, bébé mal positionné, trop gros, bassin de la mère trop étroit, poids trop faible du bébé, anomalies du placenta, hypertension artérielle laquelle peut entraîner des complications au cours de l'accouchement, grossesse multiple et surtout présence d'un herpès génital risquant de contaminer le bébé au moment de l'expulsion. La liste pourrait-être exhaustive! Enfin à la question de savoir si certaines césariennes pourraient être évitées, les deux résidentes de troisième année répondent par l'affirmative à condition que la patiente soit prise en charge très tôt, soit aux premiers mois de la grossesse, jusqu'à ce que le facteur de risque soit écarté. Nos interlocutrices regrettent, cependant, et déplorent le manque de suivi des femmes enceintes par des gynécologues et les conditions très précaires dans lesquelles sont évacuées ces dernières.
Belkacem BOUMAILA


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