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INTERVIEW DU Pr MOURAD DERGUINI, CHEF DU SERVICE DE GYN�COLOGIE DE L'ETABLISSEMENT PUBLIC HOSPITALIER BACHIR-MENTOURI, � KOUBA :
�Ne pas minimiser l�acte chirurgical qu�est la c�sarienne�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 03 - 2011

Le Soir d�Alg�rie : Qu�en est-il de la pratique de la c�sarienne en Alg�rie ?
Mourad Derguini : La pratique de la c�sarienne en Alg�rie a connu des progr�s importants. Elle est loin d��tre celle d�il y a vingt ans. Les techniques chirurgicales ont chang� : plus adapt�e, plus esth�tique et plus rapide.
La cicatrice ne se voit pratiquement plus. De plus, l�intervention se pratique le plus souvent sous rachianesth�sie, anesth�sie localo-r�gionale, qui fait que la maman reste consciente, assiste � son accouchement et voit son enfant d�s sa naissance. En d�autres termes, la c�sarienne n�est plus un acte chirurgical aussi lourd qu�avant. Cependant, il ne faut pas qu�elle soit banalis�e, car comme pour tout acte chirurgical, des complications peuvent survenir. Il ne faut pas minimiser cet acte et le rendre b�nin. Toute intervention chirurgicale doit avoir son indication m�dicale. La c�sarienne ne doit pas d�roger � cette r�gle et ne devrait se pratiquer que lorsqu�il y a une exigence m�dicale. Nous pouvons citer � ce titre : une pathologie de la m�re (diab�te, hypertension, tox�mie, cardiopathie ou autres), une pr�sentation anormale du f�tus, par le si�ge par exemple, ou bien encore une souffrance f�tale. A titre indicatif, dans notre service, nous pratiquons 30 � 40 accouchements par jour par voix basse et 5 � 10 c�sariennes. Ainsi, sur 10 000 accouchements annuels en moyenne, nous pratiquons 2 000 � 2 200 c�sariennes. 70 % de nos malades pr�sentent des grossesses pathologiques : diab�te, hypertension art�rielle, tox�mie, cardiopathies et autres ; celles-ci n�cessitent souvent une c�sarienne, avant terme, et une prise en charge n�onatologique du nouveau-n�.
Et qu�en est-il des c�sariennes de convenance personnelle ?
Il est vrai que des c�sariennes pour convenance personnelle sont �galement pratiqu�es. Elles sont g�n�ralement demand�es par des patientes qui ont peur de l�accouchement, des contractions ut�rines douloureuses, des d�chirures que l�accouchement par voie basse peut occasionner, ou bien encore par pur esth�tisme. Dans ce cas, il faut bien expliquer qu�il existe d�autres moyens, moins radicaux, comme la p�ridurale, qui permet d�att�nuer grandement les douleurs, m�me de les faire dispara�tre, et de mieux vivre son accouchement.
Pensez-vous que les mamans connaissent les risques postop�ratoires ?
S�agissant des c�sariennes abusives, je rappelle que tout acte chirurgical peut se compliquer. Le risque z�ro n�existe pas. Il est vrai qu�avec les nouvelles techniques, une c�sarienne n�exc�de pas les 40 minutes. Cependant, le fait de c�sariser entra�ne une cicatrice sur l�ut�rus qui est une zone de faiblesse. L�ut�rus devient fragile. Il lui faut une prise en charge particuli�re lors de la prochaine grossesse. Et g�n�ralement, il y a une chance sur deux d��tre c�saris�e une deuxi�me fois.


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