Les habitants du quartier Mkhalif, de la ville de Béchar, sont inquiets en raison des odeurs nauséabondes dégagées par les eaux usées qui coulent à ciel ouvert dans leur cité depuis plusieurs jours. Leur quartier, submergé par ces eaux, est devenu un égout à ciel ouvert et les services chargés de la gestion du réseau n'ont pas encore trouvé une solution à ce problème, malgré les nombreuses doléances des riverains. Cette situation catastrophique commence à susciter des inquiétudes et surtout des appréhensions liées aux maladies, telles que la leishmaniose, qui touche actuellement des centaines de personnes dans cette région du sud du pays. Cette atteinte à l'environnement et à la santé publique, qui a aussi provoqué le refoulement des eaux usées dans des habitations, perdure au vu et au su de tout le monde. Dans ce quartier qui n'a jamais été bitumé, les enfants ne peuvent plus sortir à l'extérieur de leurs maisons de peur d'attraper des maladies ou de salir leurs vêtements. La même scène a été observée au niveau du jardin de haï Mrah, aménagé dernièrement par les services de l'APC, où les eaux polluées envahissent tous les lieux. Sur ce site, les jeunes jouent à proximité de flaques d'eaux usées et mettant leur santé en danger. Les résidants de ces deux cités qui ne savent plus à quel saint se vouer, interpellent le premier responsable de la wilaya pour mettre fin à leur calvaire. Roukbi R.