Cherté des prix, qu'il s'agisse d'hébergement ou de billetterie, prestations de mauvaise qualité, déficit en infrastructures, manque d'hygiène et formation en deçà des standards requis en la matière. Constat amer pour le tourisme algérien qui n'arrive toujours pas à trouver sa vitesse de croisière malgré les beaux discours et la pseudo volonté de l'Etat de relancer le secteur et de replacer l'Algérie parmi les destinations “fréquentables”. Vœu pieux en l'état actuel des choses qui est loin d'assurer un tourisme ne serait-ce que pour les nationaux. Bachir Djeribi, président du Syndicat national des agences de voyages (Snav) demeure, quant à lui, bien optimiste soutenant que les solutions sont à portée de main et plaide pour le développement du tourisme interne. “Il est nécessaire et urgent de légaliser l'hébergement chez l'habitant, de revoir à la baisse les titres de transport aérien notamment en direction des villes du sud et de l'extrême sud et d'encourager les structures d'accueil légères à l'image des campings”, dira l'orateur, invité hier du Forum d'Algeria Invest. Djeribi, en connaisseur du terrain puisqu'il est lui-même voyagiste, ne manquera pas, cependant, de nuancer ces propos et d'admettre que “nous ne pourrons parler du tourisme balnéaire que dans les dix années à venir. Pour le moment, le tourisme saharien et subsaharien est notre seule issue”. En effet, depuis l'annonce, tardive mais ô combien précieuse, de la réouverture des circuits dans le massif du Hoggar et le Tassili (Tamanrasset et Djanet) en septembre dernier, de nombreuses réservations de touristes étrangers sont émises et devraient relancer, un tant soi peu, le tourisme saharien après deux années blanches et non sans impact sur les populations des villes de l'extrême Sud. “Les pouvoirs publics doivent se pencher sur certains obstacles qui retardent l'amorce d'un véritable tourisme saharien”, déplore Djeribi, citant au passage le problème des visas et les difficultés que rencontrent les voyagistes pour acquérir des véhicules adéquats (4X4). Les agences de voyages sont, par ailleurs, confrontées à l'épineux problème des devises qui freine le flux d'échanges avec les partenaires étrangers. À ce propos, Djeribi a annoncé un éventuel correctif contenu dans la prochaine loi de finances. En attendant, le président du Snav avertit les brebis galeuses qui gangrènent le secteur. “les agences qui ne répondent pas aux normes vont disparaître”, a-t-il tranché, précisant que sur les 1 074 agences, seules 434 sont détentrices de licences (215 catégorie A et 219 catégorie B). Djeribi a réclamé aussi une meilleure promotion de l'image de l'Algérie, de la formation en général et du recyclage pour les guides, en particulier, et surtout de faire revivre les fêtes traditionnelles. Nabila Saïdoun ali 19-10-2011 10:22 aimad 19-10-2011 08:15 Mansour Essaïh 19-10-2011 03:28 Mansour Essaïh 19-10-2011 03:27 mecipsa 18-10-2011 23:57 dimazahyindimaroubla 18-10-2011 19:00 aimé 18-10-2011 14:15 Taghit 18-10-2011 12:45 axulus 18-10-2011 12:38 ticouc 18-10-2011 10:52