Les professeurs ingénieurs exerçant dans le secteur de l'éducation nationale, particulièrement les cycles primaire et moyen, montent au créneau et s'organisent en vue d'améliorer leur situation socioprofessionnelle. En effet, ne sachant plus à quel saint se vouer pour faire aboutir des revendications qu'ils ne cessent de formuler, ce corps d'enseignants a décidé de s'organiser et de se structurer en vue de faire entendre sa voix. Quoi de mieux que de se faire parrainer par un syndicat qui a déjà son poids et son expérience dans le domaine. C'est donc sous la houlette de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef) que des enseignants ingénieurs annoncent la création de leur comité national présidé par Haïder Abou Bakr. “Défendre nos droits pédagogiques et socioprofessionnels est l'objectif attendu”, note le document signé par le président du comité national des enseignants ingénieurs. Et d'ajouter : “Nous demandons aux autorités supérieures de nous rendre justice lors de la révision de la loi régissant le secteur de l'éducation nationale.” Faute de quoi, les professeurs ingénieurs (PI) se disent “contraints” de se tourner vers “des actions de protestation pour arracher nos droits.” En clair, les PI exigent une nouvelle classification qui correspondrait à leur diplôme d'ingénieur d'Etat. Intégrés dans le secteur de l'éducation nationale à la faveur de décrets ministériels 02/701 et 02/126 de 2002, les PI sont classés à la catégorie 10 pour le cycle primaire et 11 pour le moyen, “comme si nous n'avions aucun diplôme universitaire ou qualification scientifique”, ceci “au moment où des licenciés sont classés aux catégories 12 et 13. Ce qui est injuste”, note encore le communiqué de ce nouveau comité qui vient allonger la liste des contestataires. M. BEN Rima.k 26-10-2011 21:41