Un APPARTEMENT PREND FEU À AIN TEMOUCHENT : Une octogénaire handicapée motrice décède Un incendie s'est déclaré mercredi dernier en début de soirée dans un appartement situé au 4e étage dans la nouvelle ville Akid Othmane de Aïn Témouchent. Prise en tenailles par les langues de flammes qui ont ravagé partiellement son appartement et sa maladie, une vieille handicapée motrice âgée de 83 ans n'a pu se mettre à l'abri. Brûlée au 3e degré sur tout le corps, la malheureuse victime a succombé à ses blessures sur les lieux même de l'incendie. Les agents de la Protection civile qui ont réussi à circonscrire le feu dans des conditions extrêmement difficiles en raison de l'éloignement de l'appartement, ont pu quand même sauver une autre personne qui a perdu connaissance, suffoquant de la densité de la fumée qui se dégageait des pièces. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes exactes de cet incendie mortel. M. Laradj SIDI BEL-ABBÈS : Ecroués pour attentat à la pudeur sur étudiantes Agissant sur la base de plaintes, les enquêteurs de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Sidi Bel-Abbès viennent d'interpeller trois individus auteurs d'attentats à la pudeur avec violence et menace à l'arme blanche sur deux étudiantes résidant à la cité universitaire 1500-Lits, a indiqué la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Les mis en cause ont été présentés, en fin de semaine, devant le magistrat-instructeur près le tribunal de Sidi Bel-Abbès pour attentat à la pudeur avec violence et menace à l'arme blanche. Deux ont été placés sous mandat de dépôt et le troisième sous contrôle judiciaire. Cette affaire remonte au début de la semaine en cours, lorsque les mis en cause A. N., T. K. et M. A. âgés respectivement de 29, 34 et 37 ans ont emmené les trois étudiantes âgées de 21 et 22 ans, à bord d'un véhicule de marque 406 vers la forêt Moksi où ils ont abusé de deux d'entre elles. Selon les certificats médicaux délivrés par le médecin légiste, les deux victimes ont été violentées et ont subi des actes contre nature. A. Bousmaha Mostaganem : Horrible meurtre d'un collégien à Souaflia l Depuis jeudi dernier, la quiète agglomération rurale de Souaflia, 30 kilomètres au sud-est de Mostaganem, est ébranlée par le choc de l'horrible meurtre d'un collégien, dont le cadavre a été découvert mercredi passé, vers la fin de l'après-midi. Mortellement blessé de plusieurs coups de couteau, voire égorgé selon certaines sources, le corps inanimé de D. Adda gisait dans une mare de sang, non loin de la caserne de la garde communale, parmi les buissons de pins ceignant la partie nord de la localité. Selon des informations recueillies sur place, le collégien originaire de la commune, né en 1993, refaisait sa troisième année de l'enseignement moyen. Le jour de son homicide, il avait normalement suivi ses cours de la matinée. C'est vraisemblablement à son retour en classe, après avoir déjeuné chez-lui, qu'il aurait été attaqué par son ou ses agresseurs. Le corps ayant été évacué sur la morgue de l'hôpital en vue de son autopsie, les enquêteurs de la Gendarmerie nationale étaient affairés, durant toute la journée de jeudi, à l'audition de l'entourage familial et scolaire de la victime, afin de dégager les pistes de recherche du ou des criminels. Toujours selon les informations recueillies sur place, ce meurtre qui suscite émoi et consternation parmi toute la population de la région, est à mettre en lien avec une tentative avortée de cambriolage d'un logement de fonction du lycée de la bourgade. En effet, trois ou quatre jours avant l'homicide, le défunt aurait vu des individus encagoulés tenter de pénétrer dans le logement en question. Contraints à renoncer à leur “mission” par les cris et l'alerte donnée par l'occupante des lieux, ils auraient “éliminé” ce témoin, de crainte qu'il puisse les identifier. M. O. T.