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KARATE-DO : AMAR GUERNI À LIBERTE
“Mon objectif est le championnat du monde 2013”
Publié dans Liberté le 31 - 10 - 2011

Amar Guerni, ce pur produit du Rama, champion du monde cadet du kumité individuel (-66kg), lors du dernier Championnat du monde disputé à Melaka en Malaisie, s'est exprimé dans nos colonnes en parlant de ses débuts au karaté et de sa médaille d'or lors de ce championnat du monde.
Liberté : Présentez-vous aux Algériens, Amar ?
Amar Guerni : Je m'appelle Amar Guerni, je suis né le 25 décembre 1996 à Alger. Je pratique le karaté-do depuis l'âge de six ans. J'ai débuté avec le club Rama Mouradia, et j'y suis toujours.
Parlez-nous un peu de vos débuts avec votre club, le Rama ?
À l'âge de six ans, mon père m'a emmené au club Rama, pour m'inscrire. À cette époque, c'était Assloun Nazih mon entraîneur. Au fil des années, j'ai aimé ce sport, et je me donnais à fond à l'entraînement pour progresser. Mais je tiens à ajouter une chose.
Oui, allez-y..
Notre club manque énormément de moyens, que ce soit financiers, ou au niveau des infrastructures. Figurez-vous qu'à chaque fois, on trouve toutes les peines du monde pour s'entraîner. D'ailleurs, on a trois créneaux seulement par semaine, ce qui est à mon avis, très peu pour la progression d'un athlète. En effet, on doit partager la salle avec d'autres disciplines comme le judo. Les autres clubs, à savoir Chéraga, GSP ou Birtouta, s'entraînent tous les jours, avec de surcroît, un bi-quotidien les week-ends. Cependant, Il ne faut pas oublier que le karaté-do au Rama comporte trois catégories, minimes, cadets et juniors. On doit s'entraîner tous à la même heure, et ensemble. Donc vous voyez toutes les difficultés auxquelles nous faisons face aux entraînements.
Je lance un appel aux autorités concernées, pour aider notre club. On manque terriblement de moyens par rapport aux autres équipes de karaté-do. Contrairement au GSP, on ne fait pas de stage de préparation, ni en Algérie, ni encore moins à l'étranger.
Mais, n'empêche, qu'avec tous ces paramètres, vous avez pu décrocher la médaille d'or au Championnat du monde qui s'est tenu à Maleka (Malaisie) ?
Oui, Dieu merci. Néanmoins, je ne vous cache pas que je m'entraîne tout seul. En plus des trois séances avec mon club, le Rama, j'essaye de faire un programme de façon à m'entraîner sept jours sur sept. Avec du physique, footing, en plus, je m'invite dans d'autres salles, comme celle de Chéraga ou Birtouta pour se frotter à d'autres athlètes. C'est de cette manière qu'on peut progresser.
Comment faites-vous pour trouver le temps, entre les études et le sport ?
ll Ce n'est pas du tout facile. Pendant les vacances scolaires, ça ne pose pas problème, mais au cours de l'année, je trouve des difficultés à suivre le rythme. Après, je serai obligé de me débrouiller pour trouver les cours, et essayer de comprendre tout seul. Cette année, je vais passer le BEM, inchallah.
Est-ce-que vous êtes le seul athlète du Rama en équipe nationale, ou y en a-t-il d'autres qui sont internationaux ?
Je ne suis pas le seul, puisque il y'a aussi Dekkar Rayan (+63kg), mais ce dernier n'a pas pris part au dernier Championnat du monde en Malaisie.
Quant avez-vous été convoqué pour la première fois en l'équipe nationale ?
C'était en 2005, j'avais dix ans. En effet, c'est le duo Djelloul et Billel Ghomari, qui étaient les entraîneurs de l'équipe nationale minimes, par la suite, c'est Bensalem Toufik et Benrabah Mahmoud, qui m'ont entraîné. D'ailleurs, ils sont toujours en poste, mais avec les cadets.
Donc, ces deux coachs ont suivi votre évolution de la catégorie minimes jusqu'en cadets ?
Exactement, D'ailleurs, j'ai énormément progressé avec ces deux entraîneurs qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, pour former les athlètes.
Revenant maintenant à votre médaille d'or obtenue récemment à Melaka (Malaisie), on imagine que c'est une belle récompense pour vous ?
En fait, c'est la plus belle récompense de toute ma carrière. Il ne faut pas oublier que c'est un championnat du monde, qui renferme les meilleurs athlètes de la planète. C'est pour vous dire que ce titre est venu suite à des sacrifices et un travail intense aux entraînements.
Justement, comment se sont déroulées les préparations pour cette compétition mondiale ?
Pendant le mois de Ramadhan, on a vraiment bossé et cravaché avec le staff technique national, en tête Bensalem Toufik et Benrabah Mahmoud. Pendant le mois d'août, je n'ai pas vu ma famille, puisque on était en stage bloqué. On a fait du bi-quotidien. Juste après le carême, on a enchaîné avec le Championnat arabe au Maroc. Je pense que cette compétition m'a beaucoup aidé pour le championnat du monde, c'est en quelque sorte, une préparation pour nous les athlètes, avant le Mondial. Dieu merci, j'ai pu arracher une belle médaille d'or pour l'Algérie, lors du championnat du monde.
Parlez-nous un peu de cette belle consécration ?
Ça n'a pas été facile du tout pour moi, du moment qu'il y avait des athlètes de haut niveau, comme les Turcs, les Egyptiens, pour ne citer que ceux-là.
Pour ma part, j'ai passé le premier tour sans grands efforts, puisque mon adversaire avait déclaré forfait.
Au second tour, j'ai croisé un Argentin. En fait, j'ai trouvé beaucoup de difficulté à me défaire de cet adversaire, qui est très bon techniquement et physiquement. Je l'ai battu difficilement 3-2.
En demi-finale de poule, j'ai battu un Turc 9-1. Et en finale de poule, j'ai battu un athlète de la Croatie 5-1. Enfin en finale, j'ai battu un Ukrainien, sur le score de 5-1.
Grosso modo, j'étais à l'aise face à ces adversaires, en témoignent mes scores lourds. Néanmoins, seul l'Argentin m'a causé beaucoup de difficultés.
Quelle sont vos objectifs après ce titre mondial ?
Pour les petites catégories, il n y'aura pas de compétition internationale avant 2013. Donc, on aura le temps, mes coéquipiers et moi, pour nous préparer au prochain championnat du monde 2013 en Espagne, et aux championnats d'Afrique et arabe aussi.
Je souhaiterais mantenir le même niveau ou l'améliorer encore pour arracher d'autres médailles d'or. Toujours est-il que le rêve de tout athlète est de participer aux jeux Olympiques, il paraît que le karaté-do sera inscrit au programme des jeux Olympiques de 2016 à Rio (Brésil). Je serai dans la catégorie senior d'ici là, inchallah.
S. M.


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