Le ministre de la Santé a annoncé, hier à Alger, qu'un contrat de partenariat sera signé fin novembre entre le laboratoire algérien Biopharm et le laboratoire britannique Astra Zeneca pour la production de médicaments anticancéreux. Au terme de deux années de négociations entre les deux laboratoires, un accord de partenariat sera signé fin novembre pour la production de médicaments pour un montant de 60 millions de dollars, a indiqué le ministre lors d'une visite au laboratoire Biopharm. Le laboratoire Astra Zeneca choisira parmi 250 médicaments anticancéreux le type qui sera produit en Algérie, a-t-il précisé, soulignant que l'unité Biopharm contribuera à concrétiser les objectifs fixés par l'Etat pour couvrir 70% des besoins nationaux à l'avenir. Le président-directeur général de Biopharm, Abdelmadjid Kerrar, a salué les aides accordées par l'Etat pour encourager la production locale dans le cadre du partenariat avec les laboratoires étrangers, soulignant que son laboratoire ne ménage aucun effort pour le transfert de la technologie et la valeur ajoutée en matière de médicaments. Biopharm tente de développer des types de médicaments qui répondent aux normes internationales, a-t-il indiqué, précisant que 25 millions d'unités de vente ont été réalisées en 2010 et que le laboratoire peut réaliser jusqu'à 50 millions d'unités/an. Concernant les analyses de bioéquivalence et les tests cliniques, M. Kerrar a indiqué qu'un laboratoire était en cours de réalisation dans la nouvelle ville de Sidi-Abdallah en vue de développer ces analyses en Algérie. Biopharm compte 375 employés dont le tiers est constitué de cadres et produit 52 types de médicaments destinés au traitement de plusieurs spécialités. Le taux des médicaments génériques varie entre 3 et 4%. Le laboratoire compte augmenter la production de ce type de médicaments à 15% à l'horizon 2014.