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La fille des Aurès 65eme partie
Publié dans Liberté le 08 - 11 - 2011

Résumé : Alors que Nawel et Hakima portaient assistance à Houria, Faouzi contactait Hamid pour d'éventuels renseignements sur les lieux où Hakima avait été retrouvée alors qu'elle avait à peine quelques jours. Hamid est ému, Faouzi semble bien décidé à remonter la pente pour retrouver les origines de l'élue de son cœur.
On était en week-end. Nawel ne tenait plus en place. Elle avait enfin consenti à contacter Ammir, pour confirmer sa présence et celle de Nawel à la soirée culturelle. Pour la circonstance, elle avait changé de coiffure, s'était soigneusement maquillée et avait opté pour un tailleur classique couleur bois de rose, qui rehaussait son teint.
Hakima pousse un sifflement d'admiration :
- Tu sors d'un défilé de mode ou quoi ? Tu es toute belle Nawel, je pourrais te parier que cet Indien ne regardera plus jamais une autre femme que toi.
Elles rirent :
- Et toi donc, dit Nawel, pour une fois, tu ne portes pas tes jeans et tes baskets. Cette robe te va à ravir et tes cheveux relevés te rajeunissent. Mais tu devrais rajouter une touche de rouge sur tes lèvres.
- Tu sais bien que je n'aime pas trop le maquillage.
- Cela s'appelle juste une mise en valeur, tu ne vas pas transformer ton visage en un tableau de Picasso. Regarde-moi donc un peu, suis-je trop maquillée moi ?
- Juste ce qu'il faut.
- Alors tu prends ma trousse et tu fais la même chose. Ah, avant que je n'oublie, ton collègue Adel n'est pas passé pour sa consultation.
Hakima se met à rire :
- Adel ? Tu ne le connais pas encore. Il a la frousse des blouses blanches et des injections.
Nawel rit :
- Dis-lui de venir en début de semaine, je ne porterai pas ma blouse de médecin en sa présence.
- D'accord, je vais tenter de le raisonner. C'est un gentil garçon.
Elle jette un coup d'œil à sa montre :
- Je crois qu'il est temps pour nous de partir, il est presque 20h et l'ouverture est à 21h. Avec la circulation qu'il y a sur l'autoroute, nous allons mettre au moins trois quarts d'heure pour arriver.
Nawel prend son sac à main et vérifie qu'elle avait les invitations.
- Allons-y. Je préfère arriver un peu tôt pour te présenter à Ammir Kumar.
Elles arrivèrent au palais de la Culture à l'heure prévue, et n'eurent aucun mal à se faufiler parmi la foule des invités. La plupart étaient des attachés de différentes ambassades, mais il y avait aussi des membres de la communauté indienne, faciles à reconnaître à leurs tenues. Quelques hommes arboraient le sarwal karmi et le fameux turban, tandis que les femmes portaient toutes un sari et avaient un bendis entre les sourcils.
Nawel prend Hakima par le bras :
- Moi qui pensais qu'on était les plus élégantes.
Hakima lui pince le bras :
- Nous sommes très bien habillées ainsi. Si tu veux un sari, tu n'as qu'à le demander à ton ami indien.
Comme par enchantement, ce dernier vint à leur rencontre :
- Enfin vous êtes là !
Il leur serre la main à toutes les deux avec un sourire radieux :
- Tu es bien sûr Hakima, dit-il à la jeune fille, précédant ainsi Nawel qui voulait faire les présentations.
- Oui, et toi, tu es Ammir.
Ils rirent :
- Je suis aussi facile à reconnaître que le bendis qu'arborent nos femmes sur leur front.
Il se retourne vers Nawel et lance :
- Tu es ravissante. Cette coiffure te change. Venez toutes les deux, je vais vous présenter à ma famille.
Il prend le bras de Nawel et l'entraîne vers un coin du grand hall, où discutaient quelques femmes. La jeune fille n'eut aucun mal à reconnaître la vieille femme qu'elle avait soignée et sa fille.
Ces dernières quittèrent le groupe et s'approchèrent. Ammir fait les présentations :
- Nawel et Hakima son amie.
À la grande surprise de tous, Hakima joint les mains et lance :
- Namasté (salutations)
Les deux femmes sourirent et vinrent embrasser les deux jeunes filles sur les joues.
- Tu parles hindi Hakima, demande Ammir.
- Juste quelques phrases. À force de faire des couvertures sur l'industrie cinématographique indienne, j'ai fini par apprendre quelques mots.
- Notre langue est un véritable mélange de dialectes.
- Atcha (vraiment) ? Vous avez aussi un mélange de mots arabes et d'anglais, mais bien entendu l'accent diffère.
- Forcément. Venez, nous allons nous installer à une table en attendant le début du spectacle.
- Tchalo (allons-y), lance Hakima, en les étonnant encore une fois.
Ils s'attablèrent devant des verres de thé vert et une variété de confiseries indiennes au goût exquis.
Ammir explique à sa mère que Hakima était journaliste. Sa sœur Farida qui avait appris quelques rudiments de français tente d'entamer une conversation avec Nawel :
- Alors comment vas-tu Nawel ?
- Bien, et ta maman, comment se sent-elle ces derniers temps ?
-Oh, cela va beaucoup mieux depuis son passage chez toi à l'hôpital. Elle ne cesse d'ailleurs de faire tes éloges, et lorsque mon frère Ammir nous avait dit qu'il t'avait rencontrée, elle ne tenait plus en place. Elle était si empressée de te revoir.
(À suivre)
Y. H.


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