Après avoir raccroché les crampons en 2006, Zinedine Zidane veut, petit à petit, retrouver les terrains. Non pas en tant que joueur, bien évidemment, mais comme entraîneur. Une envie non dissimulée pour celui qui doit, par ailleurs, gérer le début de carrière de son fils aîné Enzo. Devenu un élément incontournable du Real Madrid, Zinedine Zidane s'est rapproché du terrain ces dernières semaines sous l'impulsion de José Mourinho. Pas pressé d'endosser le costume d'entraîneur, le champion du monde 1998 commence peu à peu à prendre la fibre du métier. Il faut dire qu'en compagnie du Spécial One, l'ancien numéro 10 des Bleus a tout pour apprendre la profession à vitesse grand V. Et cela porte ses fruits, le Ballon d'Or 1998 étant plus que jamais enclin à embrasser une carrière de technicien. Pour preuve, Zizou prépare un diplôme de manager du sport à Limoges. Interrogé par le Canal football club, l'un des grands génies du monde du football explique son choix : “C'est pour apprendre. Si j'ai envie d'être utile, d'avoir un certain rôle dans le foot, il faut apprendre certaines choses. À terme, l'objectif c'est peut-être de devenir entraîneur, pourquoi pas ? C'est la sensation que j'ai actuellement. Je sens que j'ai quelque chose à donner, ça me titille. Mais on verra, il n'y a pas le feu (rires). J'apprends aux côtés de José Mourinho, parce que pour moi, c'est le meilleur entraîneur. Il est très compétent. Être avec lui à l'entraînement, être à son contact, c'est une bonne école. En tant que joueur, je ne faisais pas attention à ce que l'entraîneur pouvait vivre. Maintenant, je me rends compte de ce que c'est, et c'est compliqué. Mais ça me donne envie.” L'envie de faire du football, Zizou l'a transmise à ses enfants, à l'image d'un Enzo qui fait ses classes au Real Madrid : “Je joue beaucoup avec mes enfants. J'ai d'ailleurs tellement joué avec eux que maintenant je suis un peu fatigué (rires). On a un petit terrain à la maison, donc forcément, on joue avec eux. Quand je joue avec Enzo, techniquement, il y a des gestes similaires. Physiquement, comme moi, il aura du mal ! Moi, ce qui me fait peur, c'est tout ce qui est à côté, tout ce qui est négatif : le fait qu'il porte ce nom, qu'on parle beaucoup de ça... C'est embêtant. Mais je parle assez avec lui pour lui faire comprendre que c'est comme ça et qu'il va falloir faire avec. Mais il est conscient de la situation, l'important c'est qu'il prenne du plaisir. Après, s'il a la chance d'en faire son métier, ça sera top pour lui et pour son papa.” La vie d'un père de famille comme les autres en somme. In foot mercato