Attaqué par Jérôme Rothen, Emmanuel Petit, par la FFF et dans une biographie, Zidane a décidé de mettre les choses au point. Il sait qu'il ne peut pas plaire à tout le monde, mais refuse «la malhonnêteté». Zinedine Zidane ne s'exprime pas souvent, mais quand il le fait, ça peut faire mal. L'ancien milieu de terrain de l'équipe de France a souvent été critiqué ces derniers temps. Ses deux ex-coéquipiers Emmanuel Petit et Jérôme Rothen avaient d'abord profité de leur biographie pour égratigner l'icône. Puis c'est la biographie non autorisée «Zidane, une vie secrète» de Besma Lahouri» qui avait créé la polémique, (une partie des manuscrits avait mystérieusement disparu). Enfin, sa participation au «lobbying France-98» en faveur de Didier Deschamps à la tête des Bleus n'avait pas plu à tout le monde. Zinedine Zidane a donc choisi de répondre, via son site Internet, lors d'un entretien réalisé le 13 octobre dernier. «Vu qu'on ne me voit pas trop, et que je ne parle pas beaucoup, les gens parlent pour moi. Et en plus, c'est toujours déplacé. Ce n'est jamais quelque chose de très sympa. (…) Il faut remettre la vérité et les choses en place. On n'empêchera jamais les gens de parler, mais dire des bêtises ou des mensonges, c'est grave», commence Zizou. Première cible de Zidane, la biographie non autorisée : «Ce bouquin est rempli d'incompréhensions. (...) Surtout, ne l'achetez pas». Deuxième ouvrage à en prendre pour son grade, celui de Jérôme Rothen. Le joueur du PSG avait raconté que Zidane l'avait insulté, sans s'excuser ensuite, lors d'un Monaco-Real Madrid. «Il va dire que je l'ai insulté, moi je dis que je ne l'ai pas fait. Ce qui est embêtant avec Rothen, c'est que j'ai essayé de l'avoir au téléphone. Pas pour lui mettre la pression, car il n'y a pas de «clan Zidane» comme j'ai pu le lire. Quand je prends mon téléphone, c'est pour m'expliquer. Mais là avec Rothen, pas de réponse». Emmanuel Petit avait critiqué le côté «foot-business» symbolisé par Zidane. L'ancien numéro 10 n'a pas vraiment apprécié. «Il aurait pu le dire avant, mais non, il attend de sortir son livre, et bien sûr, il parle de Zidane. Car Zidane, ça fait vendre. Je lui ai laissé mon numéro en lui demandant de m'appeler le lendemain. Il me dit pas de problème, mais après, plus de nouvelles. J'appelle ça de la malhonnêteté». Enfin Zinedine Zidane se défend d'avoir participé à un lobbying «France-98» en faveur de Didier Deschamps. «Il n'y a pas de clan France 98. J'avais juste envie de prendre la parole à un moment donné quand on m'a demandé ce que je pensais de l'équipe de France». Sur le terrain, Zidane a parfois répondu aux provocations (Materrazzi en sait quelque chose…) Il semblerait qu'il n'ait pas beaucoup changé en raccrochant les crampons…