La capitale des Aurès accueillera aujourd'hui une rencontre au sommet, opposant deux équipes qui occupent toujours le bas du classement de la première division. Le CA Batna et la JSM Béjaïa lutteront certainement de toutes leurs forces pour sortir victorieux de cette empoignade qui s'annonce palpitante. Les poulains de Hadj Mansour défaits à Aïn Temouchent lundi passé essayeront encore une fois de rééditer leur bonne prestation réalisée face à l'USMB. “face au MC Oran, mes joueurs ont manqué de réalisme. Nous avons raté de justesse ce match”, clame le coach des vert et rouge avec beaucoup de regrets. Cet après-midi face à la lanterne rouge, les camarades de Dehouche vont essayer de se racheter et surtout confirmer leur progression. Boulkemach, le porteur d'eau de cette équipe bédjaouie, reste optimiste : “c'est une empoignade difficile vu le classement des Chaouis, mais nous ferons tout pour revenir avec un bon résultat.” Le même optimisme anime son coéquipier Nasri : “nous n'irons pas là-bas en touristes.” Néanmoins, les hommes de B. Tiar savent pertinemment que les poulains de Mezlini seront très difficiles à manier dans leur fief, surtout qu'ils perdront pour cette rencontre leur gardien titulaire Djebaret expulsé lundi, ajouté aux absences de Fatahine et de Kessaci, de quoi donner des soucis supplémentaires au staff des vert et rouge. De son côté, le CA Batna, évoluera avec la peur au ventre, vu son classement. Les camarades de Bouarara, qui n'arrêtent de manger leur pain noir, seront encore une fois dos au mur devant leur galerie. Cette dernière n'est pas du tout près d'accepter un l'échec de trop. Ce match sera physique vu les forces en présence et les duels au milieu du terrain feront rage cet après-midi. Quant aux deux coachs, ils se livreront certainement à une véritable bataille technique. “Il y a deux poids et deux mesures” C'est un président de la JSM Béjaïa hors de lui que nous avons rencontré après la défaite de son équipe face au Maroc. Ce dernier fustige la ligue nationale concernant la programmation et surtout le choix des stades. “La ligue sanctionne le stade du MCO, on nous fait jouer à Aïn Témouchent ! Je vous pose maintenant la question : qui est pénalisé dans cette affaire ? eh bien, c'est nous ! D'ailleurs, mardi après-midi, mes joueurs n'étaient pas encore rentrés sur Béjaïa. C'est inconcevable.” Et d'ajouter : “Regardez le Cabba. Eh bien, il reçoit le MCO à ... Bordj Ménaïél. Il y a deux poids et deux mesures dans ces programmes.” Le président des Vert et Rouge ne manque pas de critiquer aussi le nombre excessif de matches joués durant la semaine. “En plein mois de ramadan, on joue trois rencontres en une semaine ! Messieurs les responsables de la ligue, ces jeunes sont des joueurs, pas des robots !”. A. H.