Après l'affaire de la falsification des notes d'examen du module de biochimie, qui a secoué récemment la faculté de médecine de l'université Djillali-Liabès, un autre scandale similaire fait surface et ébranle cette fois-ci la faculté des sciences économiques. Il s'agit d'une fraude commise sur le procès-verbal des résultats du concours de magister 2011-2012, spécialité contrôle et finances à la suite de laquelle, l'étudiant, B. A., a introduit un recours. L'acte en question a été affiché dans un premier temps, puis il a été retiré pour être rectifié. Avant cela, B. A, a eu la présence d'esprit de photographier le PV, au moyen de son portable et sur lequel il était déclaré admis. Selon le recours introduit par B. A., le conseil scientifique qui s'est réuni le 3 novembre, a validé les résultats affichés le 8 du même mois, où B. A. était classé 7e, parmi les dix postes prévus. À son grand étonnement, il apprend qu'un autre conseil non annoncé a rectifié le procès-verbal, sur lequel figure un nouveau nom en seconde position, et de ce fait, B. A, se retrouve bizarrement classé onzième, soit en liste d'attente. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que la première affaire, concernant la fraude commise sur le PV des notes d'examen du module de biochimie de la faculté de médecine, et qui a été qualifiée par le recteur “d'erreur matérielle”, n'a pas convaincu les étudiants protestataires. Ces derniers sont montés au créneau et ont exigé des sanctions à l'encontre des responsables et des professeurs en médecine et en chirurgie, qui, à leurs yeux sont derrière ce fait révoltant. Face à cette situation, une commission dite de déontologie, présidée par un ancien a été mise sur pied, par le recteur, et a entendu les étudiants concernés. Au terme de ses travaux, la commission de déontologie a rendu public son rapport, portant l'admission en troisième année des dix étudiants de 2e année médecine, les étudiants de 4e année chirurgie dentaire doivent refaire le stage pour une autre validation, et les copies d'examen de l'étudiant de 5e année de la même spécialité feront l'objet d'une seconde correction à la faculté de médecine de l'université d'Oran. Concernant les sanctions exigées par les étudiants, on apprend que seulement trois responsables de la faculté de médecine, notamment le chef de département, son adjoint et un chef de service ont été démis de leurs fonctions. Quant au doyen, il a été blanchi. A. Bousmaha