Tamanrasset : Saisie de 1 200 comprimés de psychotropes Suite à un contrôle, les services des Douanes de la wilaya de Tamanrasset ont réussi à récupérer, dimanche dernier, 1200 comprimés de psychotropes (Rivotril et Clonzepam 2 mg), à 10 km au sud de la ville de Tamanrasset, apprend-on d'une source douanière, qui a souligné en sus que cette quantité a été trouvée à l'intérieur d'une valise projetée depuis la fenêtre d'un véhicule à destination de Tamanrasset. Les contrebandiers ayant pris la fuite à la faveur de l'immensité désertique seraient en émigration clandestine, et ces psychotropes auraient été destinés à la vente, sachant que le prix d'une boîte de ces substances psychoactives, qui se vend uniquement sur prescription d'un médecin spécialiste, se situe entre 5700 DA et 7000 DA. En attendant plus de détails sur l'affaire, l'enquête suit son cours. Rabah Kareche Draâ El-Mizan : Procès de l'un des martyrs du Printemps noir L'un des quatre accusés dans l'affaire du procès du martyr du Printemps noir, Chaibet Hocine, à Aït Yahia Moussa, a été condamné à deux ans de prison ferme et une amende de 20 000 DA, lors du verdict rendu avant-hier, alors que les trois autres accusés ont été relaxés. La famille du défunt représentée par son frère n'est pas satisfaite et compterait introduire un recours. Chaibet Hocine est l'un des 126 martyrs du Printemps noir. Il a été fauché par des balles tirées par la garde communale le 28 avril 2001. Notons que la famille de la victime avait formulé la demande de traduire les accusés en session criminelle. D'autre part, elle a exigé que les faits soient reconstitués, en vain. Pour leur part, les accusés soutiennent l'idée qu'ils avaient juste tiré des balles en l'air afin de disperser la foule sans aucune intention de tuer. F. I. Tizi Ouzou sous la menace des déchets ménagers : Les éboueurs menacent de reprendre la grève Les travailleurs de la voirie de la commune de Tizi Ouzou montent une fois de plus au créneau, pour protester contre les conditions de travail. Dans le préavis de grève remis à l'administration dimanche 13 novembre, les travailleurs de la voirie affirment que, lors d'une réunion tenue avec leur section syndicale affiliée à l'UGTA, en date du 10 novembre 2011, au niveau du service de la voirie, et après un débat franc et fructueux, ils ont décidé à l'unanimité d'une grève générale à compter de vendredi 18 novembre, après expiration du préavis de grève de huit jours, conformément aux dispositions de la loi 91-27 du 21/12/1991. La ville de Tizi Ouzou s'attendait ainsi à ce que des montagnes de déchets ménagers défigurent encore la ville, ce qui pourrait constituer une menace pour la santé publique, mais le débrayage n'a pas eu lieu, car les représentants syndicaux des travailleurs de la voirie ont été reçus par le wali de Tizi Ouzou, qui a prêté une oreille attentive à leurs doléances. Déjà, ces dernières années, la ville de Tizi Ouzou est loin d'être une ville propre. Toujours est-il que les éboueurs attendent du concret pour leurs doléances, car dans le cas contraire, cette grève sera mise à exécution, et la ville de Tizi Ouzou risque de connaître une nouvelle fois une véritable asphyxie. Les travailleurs se disent déterminés à imposer leur mouvement de grève jusqu'à satisfaction de leurs revendications. De même, ils sont en colère après la sourde oreille de l'administration face à leurs doléances socioprofessionnelles. En revanche, les ouvriers de la voirie, après le débat tenu lors de l'assemblée générale de la semaine dernière, dénoncent “les difficultés rencontrées dans l'exercice de leur fonction” et soulèvent leurs problèmes socioprofessionnels déjà bien connus, à savoir “le respect de la charte d'habillement et la dotation de l'ensemble des agents pour l'exercice 2011”, lit-on dans cette déclaration. Par ailleurs, ils réclament aussi une mise à leur disposition de l'outil de travail, qui est en rupture de stock depuis des mois, en l'occurrence les sacs-poubelles et les détergents, ainsi que la réparation du parc automobile, du fait que la plupart des camions à benne sont actuellement en panne. Les travailleurs de la voirie de Tizi Ouzou demandent aussi le versement des salaires des contractuels impayés depuis cinq mois. Ils exigent également le versement des rappels à tous les agents relevant du service de la voirie, et la mise en place d'une unité de santé, ainsi que le recrutement d'un médecin du travail. Enfin, ils souhaiteraient l'affectation d'un assistant social et d'un correspondant administratif pour le service de la voirie. Pour rappel, il y a quelques mois, ces mêmes ouvriers avaient déclenché une grève illimitée, qui avait duré près d'un mois, ce qui a fait crouler la ville de Tizi Ouzou sous un tas d'ordures et de gravats, dégageant des odeurs nauséabondes. Samira Bouabdellah