C'est la question que se pose le public sportif témouchentois qui commence à craindre le pire. En effet, une bonne majorité de joueurs titulaires n'a pas effectué le déplacement à Béchar, la semaine dernière, pour y affronter le club local, l'USBD, et ce, pour protester contre le délaissement du CRT qui, désormais, n'intéresse plus personne. L'actuelle lanterne rouge de la division nationale deux, groupe Ouest, traverse une crise sans précédent et les joueurs se trouvent dans un état psychologique des plus bas accentué par une pression insoutenable, notamment après le départ inattendu du coach Bendoukha, découragé certainement par le désintéressement des responsables locaux. C'est vrai que le CRT n'a pas été gâté par un calendrier jugé défavorable en ce qui concerne la phase aller où les camarades de Ziani n'ont pu relever la tête.Cependant, le véritable problème à l'origine de cette situation catastrophique, pour ne pas dire chaotique, demeure, bien sûr, le côté effectif, qui n'a pas été renforcé par des éléments susceptibles d'apporter ce plus qui puisse permettre au club de maintenir la cadence.Pis, des éléments clefs ont été libérés pour le compte d'autres clubs. Malgré cela, le président Benzaâma, qui a accepté cette lourde responsabilité, reste confiant quant à l'avenir du CRT, à la seule condition que tous ceux qui prétendent avoir le CRT dans leurs veines s'y impliquent davantage. Cependant, force est de constater que le Chabab de Témouchent, qui fait face à des difficultés financières, ne pourrait se permettre de recruter un entraîneur de renom dont les exigences financières sont connues. Enfin, même si les joueurs ont déjà reçu leurs premières tranches de prime de signature, il n'en demeure pas moins qu'il y a nécessité de les encourager et de les stimuler pour qu'ils reviennent à de meilleurs sentiments. A. A.