EL-TARF : La bobonne de gaz butane à 600 DA Depuis que le baromètre a chuté, la bonbonne de gaz butane se fait de plus en plus désirer, notamment dans les localités de Bougous et Bouhadjar, à El-Tarf. Pour les habitants de Rihana, Aïn Kebir, Hannachir ou Selliana, la bonbonne de gaz est introuvable ou alors elle est cédée à hauteur de 450 jusqu'à 600 DA. Certains que nous avons rencontrés, nous disent qu'il existe un gros trafic tout le long de la frontière algéro-tunisienne. Une information confirmée, notamment depuis que les gardes-frontières ont saisi, il y a quelque temps, environ 200 bouteilles de gaz. TAHAR B. Il a transformé une école primaire en un lieu de débauche : Un agent de gardiennage condamné à un an de prison ferme Un gardien d'école primaire accusé d'avoir transformé la nouvelle école primaire sise à la cité El-Hidhab au nord-est de la ville de Sétif en un lieu de débauche a été condamné dans l'après-midi d'avant-hier à une année de prison ferme. Le mis en cause a été interpellé en flagrant délit par les éléments de la police de la Sûreté urbaine du 9e arrondissement en compagnie de deux jeunes filles à l'intérieur de l'établissement scolaire, et ce, au début des vacances scolaires. Il faut noter que la désignation des gardiens d'écoles primaires et la gestion de leur carrière relève des compétences des APC. F. SENOUSSAOUi Rencontres entre jeunes venus de plusieurs wilayas : Revaloriser la région de Bordj Bou-Arréridj “Revaloriser les valeurs sociales, touristiques, culturelles, artistiques et économiques du pays en général etdans la wilaya de Bordj Bou Arreridj en particulier”, ce sont les objectifs de cet échange de jeunes que la direction de la jeunesse et des sports et l'auberge de jeunesse de Bordj Bou-Arréridj se sont assignés durant ces vacances d'hiver. En effet, durant cette période, les organisateurs ont accueilli depuis le début des vacances, trois groupes de jeunes âgés de 16 à 30 ans, venus des wilayas de Annaba, Mila et Guelma. Les jeunes présents à cet échange ont profité de ces moments pour participer à des activités sur la base et partager leurs perspectives de ce qui rend leur vie unique. Les jeunes ont discuté sur des divers sujets. Des visites ont été organisées vers plusieurs régions et sites touristiques de la wilaya. “Nos forces sont la motivation et l'implication des membres de l'association, le travail en équipe et le partage de l'information, l'échange inter-jeunes, la capacité de mobilisation sociale, la confiance des autorités, la recherche d'inter-culturalité, la connaissance des sites touristiques et de la diversité culturelle des différentes régions du pays”, dira M. Sahraoui Abdenour, directeur de l'auberge de jeunesse de Bordj Bou-Arréridj. “Pour les prochaines vacances de printemps, l'auberge compte accueillir d'autres groupes de jeunes des wilayas d'El-Tarf, Khenchella, Jijel et Biskra”, a-t-il ajouté. Chabane BOUARISSA Annexe de l'Ecole nationale de la protection civile à OUM EL-BOUAGHI : 11 agents vacataires en grève de la faim Plus d'une dizaine d'agents vacataires du service général de l'annexe de l'Ecole nationale de la Protection civile d'Oum El-Bouaghi ont entamé une grève de la faim, dimanche dernier pour revendiquer leur titularisation. Les travailleurs que nous avons rencontrés font état d'un salaire mensuel de 8000 DA, alors qu'ils travaillent 8 heures par jour, depuis 2006, mais ne sont payés que pour 5 heures. Ces derniers dénoncent également des intimidations ainsi que des menaces de licenciement dont ils font l'objet de la part du directeur de l'école. Ce dernier, pour sa part, se défend en affirmant qu'il est impossible d'intégrer les agents grévistes, car ils ne remplissent pas les conditions nécessaires, à l'exemple de l'âge, le diplôme et le manque de postes budgétaires. S'agissant du volume horaire de ces derniers, il est limité à 5 heures quotidiennement, au-delà de cette période, les heures travaillées sont comptabilisées comme récupération. Enfin tout en considérant que le mouvement de grève et l'absence des travailleurs comme illégaux, entravant donc le bon fonctionnement de l'école, le premier responsable de l'établissement a souligné qu'aucune pression, ni menace n'ont été exercées sur les grévistes. K. MESSAAD