Il n'en demeure pas moins que plusieurs élus se sont rétractés pour laisser place au doute, notamment après les remous nés du refus du P/APW de tenir une assemblée extraordinaire pour débattre des causes ayant généré des morts et beaucoup de dégâts matériels lors des dernières inondations. Prévus pour les journées de lundi et mardi passés, les travaux de la session ordinaire d'automne de l'assemblée populaire de wilaya n'ont pas eu lieu, comme promis par certains élus avant la tenue de ce rendez-vous. En effet, devant une majorité d'élus réclamant la non tenue des travaux, le président ainsi que le wali d'El-Bayadh n'ont rien trouvé de mieux que de déclarer l'annulation pure et simple de cette session, durant laquelle sont pourtant inscrites les ressources en eau, les inondations ainsi que les rentrées scolaire, universitaire et de la formation professionnelle. D'après certains élus, il n'est pas question de tenir une session ordinaire, alors que le P/APW avait refusé, au lendemain des inondations d'octobre dernier, d'inscrire une session extraordinaire demandée pourtant par une majorité d'élus, alors qu'il y avait mort d'homme. Ce différend risque de perdurer, à moins d'une année des prochaines échéances électorales locales. Sur un autre registre, même si jusque là le P/APW détenait sa majorité, il n'en demeure pas moins que plusieurs élus se sont rétractés pour laisser place au doute, notamment après les remous nés du refus du P/APW de tenir une assemblée extraordinaire pour débattre des causes ayant généré des morts et beaucoup de dégâts matériels lors des dernières inondations. Aux yeux de la majorité qui siégeait à l'assemblée, produit d'alliances, la demande formulée n'était qu'un prélude à une lecture partisane qui laisserait libre cours à une spéculation politique, qui pourrait s'avérer dangereuse au maintien de la cohésion du groupe. à ce titre, la lecture n'a pas été fausse, d'autant plus que le quorum pour la tenue de l'assemblée ordinaire n'a pas été atteint, ce qui a fait voler en éclats la cohésion construite sur le partage des postes au niveau du bureau de l'assemblée, un partage qui a trahi en fin de compte les calculs en prévision des débats prévus dans l'ordre du jour. D'ailleurs, lors des débats en aparté, tous les élus récalcitrants à la tenue de ladite assemblée ont soutenu la thèse d'être carrément du côté de l'administration et que leur seul souci est de débattre d'abord des volets du bâtiment et tout ce qui a trait aux dernières inondations. Comme prise de position officielle, les élus FLN se sont rencontrés au siège de leur mouhafadha durant toute la journée de mardi, pour débattre des suites à réserver à ce feuilleton, puisque les recommandations de ladite réunion font état du refus des élus de siéger tant que leurs doléances ne sont pas satisfaites. A.M.