Selon des sources crédibles, le président de l'Assemblée populaire de Guelma, d'obédience FLN, Rachid Allami, a déposé, ce jeudi, sa démission. Le wali l'a acceptée car c'est la solution idoine pour désamorcer la crise latente qui perdure depuis des mois. En effet, le maire est confronté aux attaques des élus de l'APC, apparentés à plusieurs formations politiques, aux rappels à l'ordre de l'administration qui lui reproche sa mauvaise gestion et au mécontentement de la population. La ville de Guelma, censée être la locomotive et la vitrine de la wilaya, est mise à l'index pour son environnement catastrophique qui désespère la population qui aspire à une meilleure qualité de vie. Au fil des années, le chef-lieu de wilaya est devenu un dépotoir à ciel ouvert, à savoir un service de ramassage des ordures inefficace, des rues dégradées, crevassées, des égouts éventrés, des colonies de moustiques à longueur d'année, des jardins publics, des espaces verts, des cités, jonchés de détritus, des jets d'eau à l'arrêt, un éclairage public défectueux, etc. H.B.