L'arrière du grand bâtiment de la cité Malki (Ben Aknoun) est devenu un dépotoir à ciel ouvert. Des centaines de sachets noirs, balancés par les balcons et éventrés, vomissent toutes sortes de détritus nauséabonds. Impossible de distinguer le sol tellement les couches d'ordures ménagères, de tessons, d'emballages et de canettes en tous genres s'y amoncellent. Impossible également de rester plus de deux minutes dans les alentours sans être asphyxié par les odeurs pestilentielles. Un enfer pour les riverains. Un paradis pour le rats, les mouches et les moustiques qui y prolifèrent en grand nombre, menaçant la santé des habitants jadis si propres. A qui la faute ?