De m�moire de Guelmis, la ville du 8-Mai- 45 n�a jamais atteint un seuil aussi critique et avilissant quant � la gestion des �lus locaux qui se cantonnent dans un immobilisme n�faste. C�est le volet crucial de l�hygi�ne qui est mis � l�index par la population qui a, il faut le reconna�tre, une lourde part de responsabilit� cons�cutivement � son incivisme d�sesp�rant. Le chef-lieu de wilaya, cens� �tre une vitrine et une locomotive de la r�gion, abrite d�sormais des d�potoirs � ciel ouvert au niveau des quartiers, cit�s et art�res, principales. La collecte des ordures m�nag�res, accusant un d�ficit en moyens humaines et mat�riels, manque d�efficacit� puisque des d�tritus jonchent les trottoirs, rues, squares, espaces verts et terrains vagues o� d�innocents enfants s�adonnent � leurs jeux favoris. Comme � l�accoutum�e, la ville est envahie de moustiques tenaces et agressifs qui r�sistent all�grement aux divers produits utilis�s par les m�nages et aux campagnes tardives de d�moustication. Les vides sanitaires, les caves des immeubles exhalent des odeurs pestilentielles et demeure un danger permanent quant au d�clenchement des maladies � transmission hydrique. Leur vidange est une urgence ainsi que le balayage quotidienne des rues. Seule une vaste campagne de volontariat, impliquant la soci�t� civile, les comit�s de quartier, les riverains, les services communaux et les autorit�s locales est susceptible de redorer le blason de la ville.