Le FFS ira-t-il aux élections législatives du mois de mai prochain ? Le parti tranchera cette question lancinante le 11 février prochain lors de la convention nationale, prévue à Alger. Une convention où sera faite la synthèse des recommandations, issues des 35 conseils fédéraux extraordinaires. C'est ce qu'a affirmé, hier Ali Laskri, premier secrétaire national du FFS, qui a présidé un conseil fédéral extraordinaire, élargi à la société civile, aux syndicats autonomes et aux sympathisants du FFS de Béjaïa. ce conseil fédéral extraordinaire a été consacré justement à “un débat large et fort pour la prise de décision” quant à sa participation ou pas aux législatives prochaines. Un document élaboré par la commission de stratégie politique du parti sur les inconvénients et les avantages de chacune des deux options, la participation ou le boycott, qu'aura à choisir “en toute autonomie le parti”, ont été soumis aux débats des participants. Un document de réflexion à travers lequel la commission du parti a retracé toutes les échéances électorales passées auxquelles le FFS avait participé ou boycotté en soulignant les avantages et les inconvénients de chacune des deux options prises par le parti. Les rédacteurs du document relèvent neuf avantages contre deux inconvénients seulement pour sa participation, préalablement subordonnée aux côtés d'autres considérations internes, à l'abrogation des lois qui visent à verrouiller davantage les champs politiques et médiatiques. Pour l'option de son boycott, il est souligné quatre avantages contre cinq inconvénients. À la lecture des avantages et des inconvénients arrêtés par la commission de stratégie politique du parti pour chacune des deux options à choisir, il est fort à parier que le parti participera aux prochaines législatives. Le reste n'est qu'un décor. L. O