Les 160 logements sociaux participatifs n'ont jamais vu le jour car le promoteur, qui était en fait un escroc, n'a pas respecté les clauses du cahier des charges et les conventions le liant à ses clients. Cette affaire avait fait couler beaucoup d'encre et elle perdurait depuis de longues années au grand dam de 160 familles qui avaient versé toutes leurs économies au propriétaire de la promotion immobilière New House qui leur avait promis monts et merveilles. Déterminés à acquérir un toit décent, des pères de famille, de jeunes couples, des retraités avaient bradé leurs bijoux et véhicules, souscrit des prêts bancaires afin de verser des dizaines de millions de centimes, à cet entrepreneur des travaux publics originaire de la wilaya de Annaba. Ce dernier avait entamé les travaux, voilà plus de six ans avant de se volatiliser en empochant environ huit milliards de centimes. Les 160 logements sociaux participatifs n'ont jamais vu le jour car le promoteur, qui était en fait un escroc, n'a pas respecté les clauses du cahier des charges et les conventions le liant à ses clients. Ces derniers n'ont pas baissé les bras, ils ont constitué une association pour défendre leurs droits et dans ce contexte, ils ont adressé des correspondances aux pouvoirs publics, aux autorités locales et aux services de sécurité pour dénoncer cette arnaque. Poursuivi en justice, le promoteur indélicat est en détention préventive depuis plus de deux ans, mais le contentieux reste toujours posé. Les victimes désemparées, sous-locataires auprès de propriétaires de logements du secteur privé auxquelles elles versent un loyer exorbitant, frappent à toutes les portes pour être rétablies dans leurs droits. Le wali de Guelma, déterminé à solutionner cette crise, avait entamé des démarches auprès du directeur général du Fonds de garantie de l'habitat domicilié à Alger et des réunions préparatoires avaient eu lieu pour trouver une solution à ce problème. Le responsable de la cellule de communication de la wilaya nous révèle, mercredi, qu'une ultime réunion regroupant le secrétaire général de la wilaya de Guelma, le directeur général du Fonds de garantie de l'habitat, des responsables locaux et des représentants du collectif des souscripteurs spoliés, avait été décisive puisqu'elle a permis un dénouement heureux. En effet, notre interlocuteur nous apprend que ce litige est pris en charge par cet organisme public. Les services du CTC établiront un état des lieux, une expertise relative aux chantiers à l'abandon. Un bureau spécial, ouvert au niveau de la wilaya, et une cellule de suivi seront à pied d'œuvre pour concrétiser la réalisation des 160 logements, élaborer les actes individuels de propriété et obtenir la délivrance des permis de construire. Des pourparlers sont en cours avec des entrepreneurs de travaux publics pour relancer les travaux abandonnés depuis des années par New House. De toute évidence, un dénouement inespéré permettra aux 160 familles de reprendre espoir car ce projet sera enfin finalisé sachant que ce sont les services de l'OPGI qui veilleront au suivi des chantiers. H.B.