OUM EL-BOUAGHI : L'ex-p/apc de bir chouhada condamné Le tribunal de première instance du chef lieu de wilaya a condamné, en fin de semaine, le directeur de l'Anem de la wilaya d'Oum El-Bouaghi à une année de prison avec sursis et 20 000 DA d'amende pour abus d'autorité. Les faits remontent à l'année 2006, à l'époque où le mis en cause était maire de la municipalité de Bir Chouhada, son lieu de résidence, concernant un marché public ayant trait à la réalisation d'une bibliothèque municipale pour une enveloppe de plus de 600 millions de centimes. Après le dépôt des soumissions par l'entreprise, la commission d'ouverture des plis ne siège pas pour des raisons inconnues. Un autre appel d'offres national fut lancé, pour qu'enfin de compte le projet en question soit attribué à un autre entrepreneur. L'un des entrepreneurs ayant soumissionné pour le projet déposa une plainte pour dépassements du code des marchés au niveau de la brigade de gendarmerie de Bir Chouhada qui transmet le dossier après une enquête approfondie à la justice qui statua sur l'affaire par le verdict cité en haut. Pour rappel le directeur de l'Anem a été alors suspendu de ses fonctions par le chef de l'exécutif comme le stipule le règlement en pareille situation. K. MESSAAD BORDJ BOU-ARRERIDJ : Les habitants de Zemourah ferment l'APC Les habitants de Zemourah, 30 km au nord-est de Bordj Bou-Arréridj, ont bloqué, hier, pour la deuxième fois, le siège de l'APC. Ils revendiquent plus de projets de développement. Ils demandent aux autorités locales qu'elles procèdent à la prise en charge sérieuse de leurs revendications, à savoir l'eau potable, les routes, le logement social, l'aménagement urbain, les infrastructures administratives et l'emploi. “Cette action intervient trois jours après le blocage du siège de l'APC, et suite à l'indifférence affichée par les responsables locaux quant à la prise en charge des problèmes soulevés”, disent les protestataires qui exigent la présence du wali sur les lieux. Selon un responsable de l'APC de Zemourah, toutes les revendications ont été prises en charge, “il suffit d'un peu de patience seulement et tout sera fait”, ajoute-t-il. Chabane BOUARISSA Les chauffeurs de taxi observent un sit-in Hier, une trentaine de chauffeurs de taxi ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya de Bordj Bou-Arreridj pour dénoncer le manque et la cherté des cartes d'exploitation des lignes et la prolifération des taxis clandestins. “Les exploitants à Alger payent 1 000 DA, à M'sila 800 DA et nous à Bordj Bou-Arréridj, nous payons 7 000 DA pour l'exploitation de la carte de moudjahid”, dira un chauffeur de taxi. Pour les fraudes, les protestataires estiment qu'il y a une concurrence déloyale et que leur gagne-pain est menacé. “Nous payons des impôts et des charges supplémentaires alors que les clandestins n'ont rien à payer ; ils occupent nos places et travaillent sans être inquiétés”, dira un chauffeur de taxi-ville. Quant aux chauffeurs de taxi clandestins, ils réclament des autorisations d'exercice pour en finir avec cette clandestinité. “On a marre d'être traité de fraudeur et chassé par la police en longueur de journée”, ajoute-t-il. C. B.