“2012, c'est votre anniversaire, c'est celui des Algériens (…) Nous ne comptons pas venir sans y être invités !” C'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, lors de la conférence de presse organisée dans le cadre du lancement de l'Institut français d'Algérie. Ces propos sont la réponse à la question de la consœur de la Télévision algérienne sur la participation de la France aux festivités du cinquantenaire de l'Indépendance de notre pays. “C'est une partie de notre histoire, mais c'est votre fête”, a-t-il ajouté. Comprendre par ces déclarations que la France officielle n'y participera pas avec une quelconque action ou activité culturelle tant que l'Algérie n'en a pas émis le vœu. Ce qui est “logique” du moment que cette célébration concerne le pays et son peuple. En outre, il a affirmé que des manifestations culturelles, à titre privé, se tiendront dans l'Hexagone, pour célébrer le 50e anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie, à l'image d'une exposition à Paris de caricaturistes algériens, de différents concerts de musique avec des artistes algériens, ou comme l'initiative de Jean-Pierre Elkabache qui voudrait rendre visible le fond de la Bibliothèque de Médicis ; ou de la présence de l'émission “Kiosque” diffusée sur TV5, sur la Télévision algérienne, et bien d'autres actions. Par ailleurs, et sur un autre registre, l'orateur a déclaré que chaque année, presque 5 000 étudiants partent en France pour y poursuivre des études. Concernant le nombre exact des étudiants dans l'Hexagone (le stock), il s'élève, selon lui, à 20 000. A. I.