L'ancien Chef du gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali, dont le parti n'est pas encore agréé, alors qu'il existe depuis plus de dix ans, n'ira pas aux prochaines élections législatives prévues en mai prochain. Les raisons ? “Les jeux sont faits et les quotas attribués”, a-t-il indiqué, hier, lors d'une émission politique de la radio Chaîne III. “Je sais à l'avance qu'elles (les élections) sont faussées, les décisions sont prises, ça va être des quotas”, a-t-il dit. Selon lui, “on ne change pas la loi électorale, une règle du jeu, trois mois avant la compétition”, a-t-il expliqué en guise d'arguments. “Le pouvoir est dans la logique de fermeture, du mensonge et de la fuite en avant”, a ajouté l'ancien Chef du gouvernement. Sur le refus de délivrance d'agrément à son parti, le Front démocratique (FD), alors qu'il était agréé de fait conformément à l'ancienne loi, mais empêché d'activer, Sid-Ahmed Ghozali soutient que “la manière dont le problème est posé indique la direction dans laquelle on va”. “Nous sommes devant un pouvoir qui a entravé la loi par des instructions verbales”, a-t-il dit, avant d'assener : “Le ministre n'est pas maître de lui-même.” K. K.