Ancien correspondant de presse à Tizi Ouzou, Saïd Seddik-Khoudja, SKS pour les intimes, n'abandonne pas sa plume, même s'il a changé de métier depuis quelques années. Il s'est “converti” depuis, dans l'écriture romanesque, une écriture pour la postérité. Son premier roman, Deux femmes, deux destins, qui a eu un succès retentissant, est l'histoire de deux femmes dont les destins s'entremêlent pour en fin de compte se diverger. Une histoire présentée sous des tableaux riches et fascinants. Pour cette fois-ci, il revient avec un second roman intitulé La petite indigène. Il y traite du métier du journaliste, plus précisément celui de correspondant de presse. C'est l'histoire d'un jeune journaliste en herbe, qui, par ses investigations et sa témérité, parvint à changer un procès de justice qui lui a été intenté dans une affaire de meurtre. Sous l'emprise de l'argent, le jeune journaliste s'attaque aux racines du mal, et fera face aux chantages. Dans un environnement fait de déclin de la morale, il reste inébranlable devant les alléchantes propositions de ses contradicteurs. Une histoire pleine d'enseignement, que livre l'auteur aux amoureux du verbe tranchant. M. M.