D'aucuns ne parlent que de cet acte abominable, perpétré en plein jour à quelques mètres du siège du 10e arrondissement de la Sûreté urbaine de Sétif et devant une station de taxis desservant le sud de la wilaya, tout près du marché Abbacha- Ammar qui ne désemplit jamais. Le crime perpétré mardi dernier et dont la victime fut un petit garçon âgé de 4 ans continue de susciter la consternation de la population. Mais plus encore, l'assassin court toujours et le mystère entoure encore cette affaire. D'aucuns ne parlent que de cet acte abominable, perpétré en plein jour à quelques mètres du siège du 10e arrondissement de la Sûreté urbaine de Sétif et devant une station de taxis desservant le sud de la wilaya, à quelque mètres du marché Abbacha Ammar qui ne désemplit jamais. Plusieurs questions taraudent les esprits des Sétifiens, encore très affectés par la mort du petit Abderraouf et qui ne sont pas restés indifférents. Des centaines voire des milliers de message de condoléances pour les parents du petit (A. Abderraouf) inhumé dans l'après-midi de mercredi dans la localité de Adaoua, à Aïn Azel, 82 kilomètres au sud de la wilaya de Sétif. Des centaines de condamnations de ce crime et des commentaires ont été adressés aux différents sites d'information et réseaux sociaux ayant repris l'information dès mercredi soir, critiquant même l'attitude des responsables qui sont restés silencieux. Si certains internautes radicaux ont, carrément, appelé au lynchage public de l'assassin, d'autres plus cléments ont appelé à une marche pour condamner cet assassinat. Un portrait-robot de ce criminel qui demeure jusqu'à présent inconnu a été diffusé et affiché dans plusieurs endroits de la ville, ce qui a mené les enquêteurs sur une piste. En effet, selon des sources dignes de foi, l'assassin qui n'a pas encore été arrêté souffrirait de troubles du comportement et aurait été interné depuis quelque mois au niveau de l'hôpital psychiatrique d'Aïn Abessa. Au niveau des barrages dressés par la police à travers les quatre coins de la wilaya, les agents sont aux aguets. Au moment où une grande partie des hypothèses émises privilégient que l'auteur de l'assassinat serait de la même localité que la famille de la victime, la mère de l'enfant affirme qu'elle ne l'a pas reconnu. Les chauffeurs de taxi en stationnement devant le lieu du crime, les passants et les commerçants qui n'ont rien vu et rien entendu n'ont pas facilité la tâche des enquêteurs qui ont engagé une course contre la montre pour arrêter le tueur. F. S