Le général-major Abdelghani Hamel, DG de la sûreté nationale qui a présidé la sortie de la 7e promotion des lieutenants de police à l'école d'application de la DGSN de Soumaâ, est revenu sur la question de la présence en force des agents du maintien de l'ordre dans les centres urbains et les grands carrefours. Cette présence, parfois en grand nombre, a donné lieu ces derniers temps à un tas d'interprétations où chacun est allé de son imagination pour alimenter les rumeurs. D'aucuns parlent des préparatifs, au plan sécuritaire, du cinquantenaire de l'indépendance qui sera vraisemblablement célébré en grande pompe le 5 juillet prochain. D'autres voient en cela une réserve sur place d'agents antiémeutes au vu de la fronde sociale de ces derniers temps. Les pessimistes font courir le bruit à propos de la circulation d'un groupe terroriste qui ciblerait la capitale. Pour le patron de la police, la présence de ces petits groupes de policiers répond à la nouvelle politique de proximité initiée par la DGSN reposant essentiellement sur le rapprochement de la police des citoyens, comme cela se fait partout dans le monde. “La lutte contre toute forme de criminalité commence par la proximité. La présence policière dans les centres urbains et les agglomérations est généralement bien perçue par les citoyens qui se sentent sécurisés et, d'autre part, on y lit un facteur dissuasif”, explique-t-il. À noter qu'en cette occasion, le général-major Hamel était accompagné d'Abdelkader Ouali, SG du ministère de l'intérieur, du colonel Lehbiri, du DG de la protection civile, M. Bouderbala, du DG des douanes, de Saïda Benhabylès, présidente de l'association de la promotion de la femme rurale, et de Mohamed Ouchène, wali de Blida. Cette promotion compte 753 lieutenants de police. Elle a été baptisée au nom du chahid du devoir, le lieutenant Saïd Boufnissa, tué par les balles assassines des terroristes le 5 avril 1994 dans le quartier de Zeghara, sur les hauteurs de Bologhine. AF