La question de l'équivalence des diplômes était au centre de l'examen d'une commission mixte composée de représentants des départements de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale. Les résolutions de cette commission ont servi de base à l'élaboration de l'instruction signée par Harraoubia et Benbouzid. “Les étudiants inscrits au sein des écoles normales supérieures et désirant obtenir une licence ou un master peuvent s'inscrire au sein d'universités ou de centres universitaires”, note d'emblée l'instruction conjointe. Evidemment, l'inscription n'est pas ouverte à tous les étudiants des ENS. Des conditions bien précises sont définies par les deux départements. Au chapitre des équivalences, le document énumère les trois possibilités offertes aux différents diplômés. C'est ainsi que le Master 2 est ouvert à ceux qui ont un diplôme de PES (professeur d'enseignement secondaire) et de PEST (professeur d'enseignement secondaire et technique). Le Master 1 est ouvert au PEF (professeur d'enseignement fondamental) et PEM (professeur d'enseignement moyen). Les diplômés en enseignement primaire, c'est-à-dire les MEF (maître d'enseignement fondamental) et MEP (maître d'enseignement primaire), peuvent, quant à eux, s'inscrire directement en 3e année licence. Pour ce qui est des conditions d'inscription à ces trois formules, l'instruction précise que le diplômé intéressé “doit répondre à certaines conditions”. Trois conditions sine qua non dont les deux dernières peuvent ne pas être aussi simples que ne le pense le diplômé. La principale est l'obtention préalable de l'accord écrit du ministère de l'Education nationale, ce qui, en principe, ne devrait pas poser problème si le candidat rempli les conditions d'équivalence. Les deux autres conditions d'inscription au master ou la licence définies par l'université visée et, enfin, l'étude du dossier du candidat au master ou à la licence par l'établissement concerné. M. B.