Au fil des ans, la ville de Guelma est devenue une métropole de plus de 180 000 habitants puisque les autorités locales ont piloté de nombreux programmes qui ont engendré la réalisation de lotissements, de milliers de logements, toutes formules confondues, d'infrastructures relevant de divers secteurs, l'extension de l'université 8 Mai 45 qui dispose de sept facultés, six résidences et abrite 17 000 étudiants, la réalisation d'établissements des trois cycles (primaire, moyen et secondaire), de structures sanitaires, sportives, culturelles… Indéniablement, c'est le quartier d'Oued Maïz qui a connu l'édification de milliers de logements individuels au niveau de plusieurs lotissements et de logements collectifs qui ont poussé comme des champignons. Cet important site résidentiel n'est pas desservi par le transport urbain qui englobe pourtant un parc roulant de 130 minibus. Cette carence pénalise les résidants, les scolaires et les travailleurs qui empruntent des taxis ou des clandestins pour les aller-retour, ce qui grève le budget familial. D'autre part, ces derniers réclament des dessertes régulières du transport urbain pour les désenclaver et également la concrétisation des aménagements urbains dans le cadre de l'amélioration de leur cadre de vie. Ils plaident pour la réalisation d'espaces verts, d'aires de jeux, le bitumage des rues qui sont dans un état déplorable, une installation sportive, une agence postale, une sûreté urbaine, un centre de santé, une antenne administrative de l'APC et un centre commercial. Le ramassage des ordures ménagères souffre d'insuffisances. Dans ce contexte, nos interlocuteurs demandent la pose de bacs et dévidoirs car les sachets individuels en plastique, souvent éventrés par des animaux errants, enlaidissent et souillent l'environnement. Ils saisissent cette opportunité pour attirer l'attention des responsables locaux qui doivent répondre à ces attentes citoyennes. H B