Commémoration de la Journée nationale du chahid Les autorités civiles et militaires de la wilaya de Tipasa ont célébré, comme de coutume, la Journée nationale du chahid, qui coïncide avec le 18 février de chaque année. En cette occasion, et accompagné de quelques membres de l'exécutif ainsi que d'élus locaux et de représentants de la société civile, le wali de Tipasa, M. Mostefa El-Ayadhi, n'a pas manqué de baptiser du nom de valeureux moudjahiddines des ilots d'habitations, des édifices publics ainsi que des structures éducatives. Un rituel qui semble être entré dans les mœurs, alors qu'auparavant les monuments et édifices publics étaient baptisés de noms des martyrs de la Révolution du 1er Novembre 1954. Ainsi, et pour les seules villes de Hadjout et Mered, itinéraire de la délégation, les héros de l'épopée de Novembre, tels que Roubaïne Abdelkader, Boukhari Mohamed, Boumahdi Boulaïd ont donné leurs noms à, respectivement, une clinique d'accouchement, aux cités des 198 et 309 logements participatifs à Hadjout. La commune de Mered a célébré la mémoire de Abdelkader Besnes, venue nommer un quartier, tandis que le nouveau centre de formation professionnelle et de l'apprentissage de la même localité perpétuera le nom du moudjahid Hamoudi Abdelkader. Le représentant des moudjahiddines n'a pas manqué, en ces circonstances, de lire devant l'assistance des biographies succinctes des moudjahiddines de la région aujourd'hui décédés ; mais il s'est trouvé des citoyens qui, saisissant l'occasion de la visite du représentant de l'exécutif, ont exprimé leurs doléances et revendications. Ils ont été rabroués sèchement par le wali, qui a clairement expliqué que le moment ne s'y prêtait pas. Cependant, sur le chemin du retour vers le siège de la wilaya, il n'a pas manqué de s'enquérir, au niveau du centre enfuteur de Hadjout, au sujet de la prise en charge de ce qui est désormais appelé "la crise du gaz butane". Le chef de la daïra de Hadjout était là pour “rassurer”, tandis que le jeune P/APC de Chaïba faisait partie des personnalités présentes à ce centre enfuteur afin de ramener une commande consistante pour ses concitoyens. Mohammed Djamel Plusieurs affaires criminelles traitées Pendant que nombre de citoyens de Koléa, dont des commerçants, ne cessent d'évoquer la recrudescence des vols à la sauvette, notamment à Souk El-Mexique et au niveau de la route d'Oran, les services de la sûreté urbaine de ladite localité ont réussi à élucider deux affaires récemment. La première concerne une série de casses ayant ciblé les locaux d'avocats à Koléa, et plus précisément dans le nouveau quartier de Kerkouba. Au cours de l'enquête, et suite à un dépôt de plainte, il a été procédé à l'arrestation des dénommés K.R. (22 ans,), C.A. (31 ans, repris de justice) et K.A. (18 ans, lycéen). Du matériel a été également récupéré. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Koléa sous les chefs d'inculpation de constitution d'association de malfaiteurs et vols. Ils ont été écroués à la maison d'arrêt de Koléa tandis que le mineur a été placé dans le centre de rééducation pour mineurs de Blida. Une autre affaire a également été élucidée par les services de la sûreté de Koléa. Ainsi, et suite au dépôt d'une plainte ayant pour objet le vol d'un téléphone portable, le dénommé H.A. (20 ans) a été inculpé sous les chefs d'accusation de vol, possession de films portant atteinte aux bonnes mœurs et d'arme prohibée. Le mis en cause a été incarcéré à la maison d'arrêt de Koléa, indique la cellule de communication de la sûreté de la wilaya de Tipasa. Mohammed Djamel