Inaugurée à l'occasion de la célébration de la Journée nationale du chahid, la 8e édition du Salon du livre, qui s'étalera jusqu'au 29 février, s'est ouverte samedi dernier, au niveau de la grande salle des expositions de la Maison de la culture Hassan-El-Hassani de Médéa. Parmi les maisons d'édition présentes, certaines participent pour la première fois à la manifestation, telles les maisons Ikhelef de Tizi Ouzou et Monamera d'Alger, dont les stands exposent divers livres et manuels embrassant les différents domaines de la connaissance et du savoir. C'est plutôt la maison Flitès, dont le siège est à Médéa, qui a fait l'effort de mettre à la disposition du public un grand nombre d'ouvrages répondant à tous les goûts, grâce à la variété des titres touchant aux différents domaines de l'enseignement scolaire et préscolaire et aux domaines de la science, littérature, histoire, économie, informatique, religion, etc. Mais ce qui semble avoir manqué à cette édition, c'est la fréquentation du public, qui n'a pas atteint le niveau souhaité par les organisateurs, ces derniers ayant tout mis en œuvre pour donner une plus grande envergure au salon, contrariés en cela par la situation provoquée par le froid qui a empêché la venue de certaines maisons d'édition, d'une part, et par l'absence du lectorat estudiantin, occupé à préparer les examens de fin de semestre. Parallèlement à la tenue du Salon du livre, des conférences tournant autour du même thème relatif à la période coloniale se dérouleront à l'université Yahia-Farès de Médéa, en collaboration avec la Maison de la culture Hassan-El-hassani. Très attendue, la conférence de Rachid Boujedra, devant porter sur la révolution à travers la littérature, a tout simplement été annulée, l'écrivain, ayant eu des empêchements, s'est décommandé la veille de la programmation de son intervention. Dans le même cadre, une pléiade d'auteurs et d'historiens animeront des conférences, notamment "L'identité nationale, rempart contre la transformation de l'Algérie en Grenade française ", par Ahmed Benamane, "La révolution algérienne dans la poésie populaire ", par le docteur Bourayou, "Les valeurs de tolérance dans la révolution algérienne", par le docteur Mohamed Abdennebi. D'autres activités revêtant un caractère ludique et culturel sont également prévues au profit des animateurs de la bibliothèque de la Maison de la culture Hassan-El-Hassani, alors que des élèves vont être conviés à visiter l'université. M. E B